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aberut's review against another edition
5.0
lark_reads's review against another edition
1.0
alex1vo's review against another edition
3.0
mcbibliotecaria's review against another edition
3.0
oursinculte's review against another edition
5.0
The grey bastards nous plonge dans les Lot Lands, des terres que le royaume d’Hispartha a gentiment donné aux anciens esclaves demi-orcs après l’Incursion, une grande guerre dans laquelle les orcs ont essayé d’envahir le pays, les esclaves demi-orcs les ont combattu sur leurs fiers destriers (d’énormes porcs qui servaient de bête de somme pendant leur captivité). C’est ainsi qu’ils ont été libérés et installés dans les Lot Lands, sous la condition qu’ils repoussent les quelques intrusions orcs qui trainent. Les demi-orcs se sont donc partagé le boulot et se sont découpé le truc, chaque clan patrouille un bout de territoire sur le dos de leur Barbarian (les cochons bad-ass). Les clans de demi-orcs suivent un code strict avec une hiérarchie, une tenue, des surnoms et des rites, l’auteur s’est inspiré des clans de motards de Sons of Anarchy pour son idée de départ et va broder tout son univers là-dessus. Le fait que les montures soient des cochons relève quasiment de la blague puisque le mot anglais « hog » est le surnom des Harley-Davidson.
Nous suivons donc Jackal, fier membre des Grey Bastards, un petit clan dirigé par le pustulant Claymaster. Notre protagoniste commence à convoiter la place du chef mais une sombre histoire de trahison va le plonger dans les emmerdes, ses compagnons de toujours, Oats et Fetching vont devoir l’épauler dans la plus grande crise qu’ait connu le clan jusqu’ici. Ce qui est frappant pour ceux qui connaissent la série Sons of Anarchy, c’est qu’on est plus vraiment au niveau de l’inspiration, là. Les Grey Bastards sont quasiment une copie du schéma du SAMCRO de la série, même les noms sont des références avec Jackal/Jax, The Claymaster/Clay, Oats/Opie. On a la table de réunion mythique, les aspirants/ « prospects », la même lutte de pouvoir. On est d’abord dans la transposition pure et simple.
Ça m’a un peu embêté au début, on se dit que Jonathan French s’est pas bien foulé et qu’il aurait pu construire ça d’une autre manière, mais heureusement le roman trouve sa propre voie après ce début aux airs de déjà-vu. On découvre petit à petit l’histoire de ces terres et de ces peuples, les tragédies et les mensonges qui ponctuent la mémoire des demi-orcs, le roman prend une toute autre dimension dès qu’on s’éloigne un peu du club et qu’on s’imprègne de l’univers dans son ensemble, tout en gardant le côté « cool » du concept de base. Le lecteur découvre tout ça en même temps que Jackal qui va tenter de suivre son code moral en bousculant un peu son monde, quitte à se mettre à dos ses frères. L’auteur s’est inspiré de l’Espagne de la Reconquista (Comme Les lions d’Al-Rassan mais dans un tout autre style) et des westerns spaghetti pour construire un univers dense et une histoire pleine de rebondissements.
The Grey Bastards part dans un rythme effréné pour emporter le lecteur, les révélations pleuvent, les trahisons s’enchainent, les situations inextricables surgissent de tous les côtés. Mais le plus important reste que tout se tient très bien, on prend beaucoup de plaisir à découvrir cet univers parce que French passe son temps à renverser la table pour remettre les choses en perspective. Il nous cache l’histoire et les motivations des personnages, nous révèle le pourquoi du comment au fur et à mesure, et tout colle. C’est extrêmement bien construit et distillé avec une science du tempo qui nous retourne toutes les vingt pages, et passé le premier tiers on se rend compte que oui, c’est bien plus qu’un simple copier-coller de Sons of Anarchy avec des bestioles fantasy.
Mais tout ça ne serait pas grand chose sans la qualité des personnages présentés. Jackal est un jeune bourrin idéaliste qui voit son monde partir en cacahuète, et il va foncer dans le tas pour se faire entendre. Mais comme nous, il en sait finalement très peu, il va se tromper, il va faire des conneries, se rattraper et toujours suivre son instinct. C’est notre seul point de vue pendant la lecture, et heureusement qu’il est réussi. A côté on a un Oats présenté comme le copain bourrin monolithique mais qui dévoile pas mal de nuances, et Fetch qui est la seule femme du clan (et de tous les clans en fait), forte, taciturne, violente et qui cache bien des choses pour pouvoir exister dans ce monde testostéroné. Et tous les autres personnages sont bien intégrés à l’ensemble, c’est ce qui permet une immersion aussi forte pour moi. Mêmes les cochons ont de la personnalité, c’est dire. Les motivations s’alignent avec les enjeux et les révélations pour que tout soit fluide et plaisant à découvrir, et donne à The Grey Bastards une vraie aura, un univers dans lequel on a envie de retourner, des peuples qu’on a envie de suivre, des héros qu’on ne veux pas lâcher.
The Grey Bastards est une vraie réussite, il part d’une simple idée de Sons of Anarchy fantasy pour nous dévoiler un univers dense qui déborde de coolitude, d’émotions et de surprises, qui parle d’esclavage, de métissage, de guerre et de code moral. Le bouquin se termine sur un pitch de la suite à venir, The True Bastards, et bordel ça donne envie.
Live in the Saddle,
Die on the hog
http://ours-inculte.fr/the-grey-bastards/
whattamess's review against another edition
5.0
Standing high on the hog and screaming at the world I LOVE THIS BOOK!!! It was glorious! So much going on in the story line. Things just kept piling up, and just when I'm about to burst with excitement Jonathan French hits me right in the feelers. I swear I was constantly misty eyed for the last few chapters.
I had an incredibly hard time putting this book down. I would wake up at 3 am and cram in another hour and a half of reading. I love it when a book can do this to me. I am definitely reading the second book!
Smexy orc? Zug zug!
adela_ct's review against another edition
- Plot- or character-driven? A mix
- Strong character development? Yes
- Loveable characters? Yes
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? Yes
4.0
legin's review against another edition
- Plot- or character-driven? A mix
- Strong character development? It's complicated
- Loveable characters? Yes
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? Yes
4.5
sinamile's review against another edition
3.0
I liked it.
ceena's review against another edition
5.0
I absolutely loved this book. There were times I did need to take breaks from it, but that is because I'm not a huge epic fantasy reader. I was hooked the whole time though. Usually when reading these more complex fantasy novels, I feel like I'm drowning in details, which I understand why it needs to be done and I know some people LOVE it, but this book never made me feel that way. From the get go I was pulled in and slowly the information is given about the world and people at just the right speed for me.
I will say, at first I wasn't sure what the point of the story was-- what is it about and where is it going? For the most part, I didn't care because I was so invested in Jackal and the problems he was facing. It did catch me off guard though when I was only halfway through the book and thought I was almost done --although I usually read book less than 400 pages, so that might have contributed as well.
This book is gritty and I tended to read it in a more stereotypical deep, gravely male voice because it just fits Jackal so well and the merciless world he lives in. This definitely feels more like Sons of Anarchy in a Lord of the Rings setting. It was so interesting! This is a book to read slow and savor. I think most of the characters are pretty well developed and I'm hoping that they will show up in future books.
Yes, I am totally going to be continuing this series. I recommend this one to people looking for a gritty, badass epic fantasy andwho don't mind cursing.