Reviews tagging 'Trafficking'

The Stranger by Albert Camus

2 reviews

he_slaughtered's review against another edition

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dark reflective medium-paced
  • Plot- or character-driven? A mix
  • Strong character development? No
  • Loveable characters? No
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? Yes

3.0


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uselessreader's review against another edition

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challenging reflective sad medium-paced
  • Plot- or character-driven? Character
  • Strong character development? It's complicated
  • Loveable characters? No
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? Yes

3.75

 
The protagonist views life as inherently meaningless and each attempt to give life meaning as a waste of time.  According to him humans must accept the absolute indifference of the world towards human life and meet the world itself with indifference as well. I absolutely believe this to be true – life is meaningless and always will be – and I just love reading about it. Camus’ theory of absurdism is the one that I most believe in and reading about is just great. 
  “Je prenais toujours la plus mauvaise supposition: mon pourvoi était rejeté. « Eh bien, je mourrai donc. » Plus tôt que d'autres, c'était évident. Mais tout le monde sait que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Dans le fond, je n'ignorais pas que mourir à trente ans ou à soixante-dix ans importe peu puisque, naturellement, dans les deux cas, d'autres hommes et d'autres femmes vivront, et cela pendant des milliers d'années. Rien n'était plus clair, en somme. C'était toujours moi qui mourrais, que ce soit maintenant ou dans vingt ans. (…) Du moment qu'on meurt, comment et quand, cela n'importe pas, c'était évident.” (p.132) 

 „Rien, rien n'avait d'importance et je savais bien pourquoi. Lui aussi savait pourquoi. Du fond de mon avenir, pendant toute cette vie absurde que j'avais menée, un souffle obscur remontait vers moi à travers des années qui n'étaient pas encore venues et ce souffle égalisait sur son passage tout ce qu'on me proposait alors dans les années pas plus réelles que je vivais. Que m'importaient la mort des autres, l'amour d'une mère, que m'importaient son Dieu, les vies qu'on choisit, les destins qu'on élit, puisqu'un seul destin devait m'élire moi-même et avec moi des milliards de privilégiés qui, comme lui, se disaient mes frères. Comprenait-il, comprenait-il donc ? Tout le monde était privilégié. Il n'y avait que des privilégiés. Les autres aussi, on les condamnerait un jour. Lui aussi, on le condamnerait.“ (p.140) 

 “’N’avez-vous donc aucun espoir et vivez-vous avec la pensée que vous allez mourir tout entier? – Oui’, ai je repondu.” (p.136) 

Which I did not like was the racism. Meursault kills “the Arab” just because (basically), and even afterwards the victim is never given a backstory or even a name. In the entire court proceeding his name is never mentioned, the victim’s family and friends are non-present, and when Meursault is asked whether he regrets what he has done, they ask him whether he regrets the deed itself, not whether he regrets having killed a person. “The Arab” is nothing more than a plot device. Camus would not have done this with a white character. 


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