clementine_lr's review against another edition
dark
reflective
medium-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? No
- Loveable characters? No
- Diverse cast of characters? No
- Flaws of characters a main focus? Yes
4.5
fourmi's review against another edition
emotional
reflective
tense
slow-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? It's complicated
- Loveable characters? No
- Diverse cast of characters? No
- Flaws of characters a main focus? Yes
4.0
franderochefort's review against another edition
3.0
Took me forever to finish this for a bunch of reasons but I'm glad I finally saw it through to the end as it's a fascinating novel that I didn't know how to asssess until the very close. The poisonous love triangle at its core is fascinating and I love the way it weaves into the plot around Aristide Saccard (formerly Rougon, continuing on from the first novel in the cycle)'s property speculations. Renee is a fascinating character, a kind of dissolute dreamer always grasping for something more and yet confined by her stifling surroundings and the meaningless of the spectacle surrounding her, while her chosen love-object (and stepson) Maxime is a curious creation - extremely feminine in appearance and character in a way that would usually be equated with homosexuality in novels of this era, but here is used as a marker for some kind of deeper gendered difference that seems conceived ahead of the time of the novel.
A little drawn out at points and toughgoing, but I'm glad I stuck with it to the end which wrapped things together beautifully and tragically.
____
Really difficult read in French, especially because of burnout with long descriptive passages but I'm glad I saw it through - hopefully it'll give me energy to keep going with my reading.
A little drawn out at points and toughgoing, but I'm glad I stuck with it to the end which wrapped things together beautifully and tragically.
____
Really difficult read in French, especially because of burnout with long descriptive passages but I'm glad I saw it through - hopefully it'll give me energy to keep going with my reading.
bubblegum_or_books's review against another edition
challenging
dark
reflective
slow-paced
- Plot- or character-driven? A mix
- Strong character development? No
- Loveable characters? No
- Diverse cast of characters? No
- Flaws of characters a main focus? Yes
2.5
d_audy's review against another edition
4.0
Deuxième roman du cycle. Roman de l’opportunisme, des nouveaux riches et de la racaille impériale titrée qui n’a de noble que le nom, des industriels ennuyants mais voraces, des malversations financières et de la corruption endémique sous toutes ses formes, de la décadence et des excès, de la poursuite du gain qui devient la fin en soi, alors que les personnages déambulent dans une suite sans fin de promenades, diners et bals et profitent sans passion et sans grande joie de toutes ses richesses qui dans le fond les laissent vides sinon d'ennui.
C’est le Paris au ventre ouvert des chantiers du Baron Haussmann alors que les plans des grands boulevards se tracent encore, alors qu’Aristide Rougon digne fils de sa mère se réinvente en grand financier qui amasse fortune puis vient près de la perdre puis la regagne, le tout en saignant la ville à blanc, chaque entourloupe plus retorse, grossière et malhonnête que la précédente, les crimes couverts par les amis, quand le principal intéressé ne se trouve pas lui-même juge et partie, chargé d'enquêter sur ses propres malversations.
Encore une fois c’est ciselé au couteau, un regard froid sur les travers de la nature humaine, sans exagérer le trait. Les descriptions du luxe décadent dont les personnages dans leur ennui profond ne tirent que peu de joie sont précises, quasi cinématographiques. Les portraits de la galerie mondaine oisive et profiteuse, de la vie vide et sans but de l’épouse et de son beau fils (et amant) sont sans merci, incisifs, cyniques, voire cruels - et souvent très drôles. Ici et là pointe un regard plus sympathique sur la naïveté ou l'inexpérience qui expliquent les fautes, mais Zola ne s'y attarde jamais très longtemps. On sent un écrivain fin observateur désabusé de sa société, un homme qui en a vu d’autres, un regard mature capable de saisir d'un trait de plume aussi bien les jeunes têtes folles comme Maxime ou Renée que de rendre avec justesse l'ambitieux Aristide et ses associés véreux, la retorse Sidonie et les vieux courtiers aux vices pathétiques se ridiculisant avec “ces dames” dans les bals mondains. Mais c’est là que Zola surprend peut-être le plus: La Curée est plutôt un roman de jeunesse, écrit à 30 ans.
C’est le Paris au ventre ouvert des chantiers du Baron Haussmann alors que les plans des grands boulevards se tracent encore, alors qu’Aristide Rougon digne fils de sa mère se réinvente en grand financier qui amasse fortune puis vient près de la perdre puis la regagne, le tout en saignant la ville à blanc, chaque entourloupe plus retorse, grossière et malhonnête que la précédente, les crimes couverts par les amis, quand le principal intéressé ne se trouve pas lui-même juge et partie, chargé d'enquêter sur ses propres malversations.
Encore une fois c’est ciselé au couteau, un regard froid sur les travers de la nature humaine, sans exagérer le trait. Les descriptions du luxe décadent dont les personnages dans leur ennui profond ne tirent que peu de joie sont précises, quasi cinématographiques. Les portraits de la galerie mondaine oisive et profiteuse, de la vie vide et sans but de l’épouse et de son beau fils (et amant) sont sans merci, incisifs, cyniques, voire cruels - et souvent très drôles. Ici et là pointe un regard plus sympathique sur la naïveté ou l'inexpérience qui expliquent les fautes, mais Zola ne s'y attarde jamais très longtemps. On sent un écrivain fin observateur désabusé de sa société, un homme qui en a vu d’autres, un regard mature capable de saisir d'un trait de plume aussi bien les jeunes têtes folles comme Maxime ou Renée que de rendre avec justesse l'ambitieux Aristide et ses associés véreux, la retorse Sidonie et les vieux courtiers aux vices pathétiques se ridiculisant avec “ces dames” dans les bals mondains. Mais c’est là que Zola surprend peut-être le plus: La Curée est plutôt un roman de jeunesse, écrit à 30 ans.
booksafterten's review
adventurous
dark
lighthearted
reflective
medium-paced
- Plot- or character-driven? A mix
- Strong character development? It's complicated
- Loveable characters? It's complicated
- Diverse cast of characters? It's complicated
- Flaws of characters a main focus? Yes
4.0
ladyeremite's review
4.0
The translation is slightly chunky, but Zola's story of the sexual and financial appetites of the Second Empire still rings clear. Excellent introduction by Brian Nelson.
kraffa's review
3.0
I think I would've enjoyed this more if I actually felt like reading this book, I also read part of this book with a different translation on my kindle which hindered my enjoyment as Brian Nelson's translation is much more captivating to read.