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dark
emotional
reflective
medium-paced
Plot or Character Driven:
A mix
Strong character development:
Complicated
Loveable characters:
Complicated
Diverse cast of characters:
Complicated
Flaws of characters a main focus:
Complicated
"Ce n’est pas ce à quoi on nous oblige qui nous détruit, mais ce à quoi nous consentons qui nous ébrèche, ces hontes minuscules, de consentir journellement à renforcer ce qu’on dénonce : j’achète des objets dont je n’ignore pas qu’ils sont fabriqués par des esclaves, je me rends en vacances dans une dictature aux belles plages ensoleillées. Je vais à l’anniversaire d’un harceleur qui me produit. Nous sommes traversées de ces hontes, un tourbillon qui, peu à peu, nous creuse et nous vide. N’avoir rien dit. Rien fait. Avoir dit oui parce qu’on ne savait pas dire non."
Plot or Character Driven:
Character
Strong character development:
Yes
Loveable characters:
Yes
Diverse cast of characters:
Complicated
Flaws of characters a main focus:
Yes
A book to read.
J'ai aimé Kerangal par ses livres polyphoniques, c'est un système que j'aime bien dans la littérature mais alors fait par Lola Lafon c'est juste incroyable. J'ai dévoré le roman en une journée après avoir galéré avec toutes mes dernières lectures.
dark
emotional
informative
sad
fast-paced
Diverse cast of characters:
Yes
Flaws of characters a main focus:
Yes
Graphic: Child abuse, Pedophilia, Racial slurs, Racism, Rape, Sexual assault, Sexual violence, Antisemitism
Moderate: Eating disorder, Misogyny, Sexism, Police brutality, Medical content, Trafficking, Classism
Minor: Genocide, Death of parent, Deportation
*** : Décidément Lola Lafon aime les histoires de petite filles abusées par des adultes sans scrupules. Ici les rêves d'enfants se transforment en cauchemars auxquels s'ajoute la perversité qui tend à rendre la victime complice de ses abuseurs la privant de tout recours possible. Machiavélique.
Lola Lafon sait manier les ellipses avec justesse et pudeur. D'une série de rencontres, elle dessine en creux le portrait fragmentaire de sa protagoniste, sur le modèle du film d'Agnès Varda Cléo de 5 à 7. Les mécanismes de la prédation et de l'emprise sont très bien décrits et, à ce titre, le premier chapitre raconté du point de vue d'une jeune Cléo est particulièrement oppressant. Mais le choix radical de Lola Lafon d'opter pour un récit porté par l'espoir, la puissance du collectif, et la promesse d'un pardon enfin entendu et accepté fait de ce roman une lecture lumineuse.
Wow elle parle de tout sans jamais dire n'importe quoi. Très militant et très fort
Se saisissant d'un sujet qui aurait pu être le lieu d'un certain malaise, de voyeurisme ou de complaisance, ce roman est d'une justesse dans le ton comme dans la forme, qui m'a emportée par ces qualités. Je l'ai refermé en écrasant une larme.