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The Straight Mind: And Other Essays by Monique Wittig

tailwhip's review against another edition

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challenging

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mushimilda's review against another edition

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3.0

L'ouvrage est composé de plusieurs courts articles autour de la question du féminisme matérialiste, et surtout de l'idée que le système patriarcal repose sur une hétéronormativité jamais remise en question, que la construction sociale "femme" ne peut fonctionner que sur la dynamique créée par l'hétérosexualité (d'où l'idée que les lesbiennes ne sont pas des femmes). Ce concept m'a semblé intéressant, aujourd'hui assez admis (le livre date des années 80), mais à côté de ça, par contre, beaucoup de points m'ont gêné.
Déjà, cette mauvaise habitude d'un certain courant féministe de comparer l'oppression des femmes à l'oppression des Noirs, dire qu'être une femme "c'est comme être noir" (le fait qu'il existe des femmes noires a l'air d'être un concept abstrait pour l'autrice), dire que le système patriarcal actuel, c'est comme la traite des esclaves (on va se calmer peut-être), et puis surtout ce passage assez inquiétant sur "le racisme maintenant c'est fini, pourquoi pas en finir avec la misogynie aussi" (je ne commenterais même pas). Ensuite, ce reproche constant à la société d'être trop binaire avec ses cases "homme" et "femme", quand l'autrice n'évoque presque pas les questions de genre en dehors de cette binarité, et surtout construit toute sa théorie autour de l'opposition hétéro/homo sans évoquer d'autres orientations sexuelles possibles. À ça s'ajoute un certain manque de nuances sur la question de la pornographie, et puis enfin, un style académique très désagréable à lire, très théorique, sans recherche de terrain autre que le propre ressenti de l'autrice, qui n'aide pas à apprécier l'ouvrage.

menacelavande's review against another edition

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4.0

Livre #3 de ma pile de bouquins qu’on m’a prêté et que je me suis donné comme défi de lire cette année.
J’ai adoré L’oppoponax et les Guérillères donc il était temps que je me plonge dans la partie théorique de l’œuvre de Wittig.
50 ans plus tard je trouve que c’est toujours aussi groundbreaking. J’imagine à peine la vague d’indignation que ça a dû provoquer à l’époque. Même si certaines idées semblent être énoncées pour le “choc value” et ne tiennent pas forcément la route jusqu’au bout, elles ont le mérite de bouleverser nos idées reçues en proposant de nouvelles perspectives. Une pensée novatrice et révolutionnaire.

emmajane99's review against another edition

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challenging informative

iammandyellen's review against another edition

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5.0

I love the essays on the constitutive power of language, and her ideas about how that which language assumes as the universal becomes a tyranny in itself (white, male, heterosexual).
Question: does Wittig advocate making 'Lesbian' into another sexual class? One hand seems to present the idea that sexual identities are unstable and oppressive, but the other hand seems to reserve some signification for homosexual identity.
Uncomfortable with the use of historical slavery as a simile & metaphor for the oppression of women. Feels exploitative.

"Having stood up to fight for a sexless society, we now find ourselves entrapped in the familiar deadlock of 'woman is wonderful.'" (13) Written 26 years ago and still so relevant.
"Language as a whole gives everyone the same power of becoming an absolute subject through its exercise. But gender, an element of language, works upon this ontological fact to annul it as far as women are concerned and corresponds to a constant attempt to strip them of the most precious thing for a human being — subjectivity." (80-81)

carlacarov's review against another edition

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reflective

4.75

rosof5's review against another edition

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5.0

Ce livre est un des meilleurs livres de philosophie que j'ai jamais lu ! Et une très bonne critique de la psychanalyse, dont je partage le même ressentiment.
Il y a vraiment tout ce dont je recherche dans ce type d'essai : une approche conceptuelle, une influence marxiste très visible, des questions soulevés qui vont au delà de la polémique et qui défient vraiment notre façon de penser.
Et aussi et surtout, ce livre a su répondre à une de mes questions existentielles qui est la suivante : Est-ce qu'on se sent femme ? Est-ce qu'il faut vraiment trouver une définition de la femme, qu'elle soit une définition positive (ce qu'on est) ou négative (ce qu'on n'est pas) ?

librarysocialism's review against another edition

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challenging informative reflective medium-paced

3.75

Hay varias cuestiones en este libro que me resultaron cuestionables (como su uso de la n word en el penúltimo capítulo... que si bien era comparativo-explicativo no lo veía necesario, etc.) pero por lo general es un libro muy bien escrito, y fácilmente entendible siempre y cuando se haya tenido lecturas previas relacionadas. También por eso no lo consideraría un libro para principiantes en el feminismo, porque mezcla muchas referencias a conceptos filosóficos, políticos, sociológicos y literarios que se deberían cononocer de antemano. 

Tiene un enfoque muy interesante en cuanto al lenguaje principalmente y dentro de todo supo poner en palabras y reflejar pensamientos que yo mismo he tenido en relación al concepto de género y todo lo que se desprende de él y las problemáticas sociales que lo concierne. Hace una deconstrucción y completa transformación de muchas nociones que se creen básicas pero son muchísimos más profundas y transversales en nuestra cotidianidad de lo que pensamos en un principio.

Es un muy buen libro, una lectura prácticamente obligatoria en mi opinión.

thefog's review against another edition

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challenging informative reflective medium-paced

4.0

azur_ivaie's review against another edition

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4.0

Globalement, j'ai beaucoup aimé et j'ai pas trouvé le style trop dur à lire -- mais je pense pas que ce soit super accessible pour autant. Par contre toute la question du racisme est hyper mal abordée, ce qui est pas super surprenant vu que l'autrice est blanche et que le bouquin date, mais bon, c'est dommage. La comparaison de l'hétérosexualité à l'esclavage... Bon... Je trouve ça extrêmement déplacé. Si on laisse ça couler, c'est très intéressant.