Reviews

Under Heaven by Guy Gavriel Kay

oursinculte's review against another edition

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5.0

Bon d’accord, voilà, j’ai lu Les chevaux célestes de Guy Gavriel Kay, avec toutes ces belles choses qu’internet dit dessus, je me suis senti un peu obligé. Et j’ai mis du temps, parce que c’est un gros machin, mais j’y suis arrivé ! Youpi !

Ce roman raconte les péripéties de Shen Tai en Kitai, un empire fictif fortement inspiré de la chine de… Euh… J’y connais rien alors on va juste dire « de la Chine de y’a longtemps ». Pour honorer le deuil de son père, Tai part pendant deux ans et demi creuser des tombes pour les guerriers tombés pendant la bataille de Kuala Nor, à laquelle a participé le paternel. Pour le remercier de son dévouement, l’impératrice consort du Tagur (leur ennemi pendant cette bataille) lui offre non pas un, ni deux, mais 250 chevaux Sardiens, une race quasi-légendaire dans son pays. On pourrait croire que c’est plutôt sympa de sa part, mais notre fossoyeur réalise que ce cadeau (très très très) démesuré va attirer beaucoup d’attention sur lui, jalousies, malveillances et complots divers alors qu’il avait rien demandé. Ouais, ça fait un peu « problème de riches » quand même, mais ça va nous ouvrir les portes d’un roman complexe et riche. Le pauvre va en plus échapper à une tentative d’assassinat… qui n’a strictement rien à voir avec cette histoire de chevaux, on empile les emmerdes.

Forcé de revenir au cœur de la Kitai, Shen Tai va être propulsé en plein milieu d’intrigues politiques chez les puissants, il recroisera des personnes qu’il avait connues avant ses deux ans de retraite chez les fantômes. Mais entre temps, le monde a bien changé. Il va devoir s’adapter à ce nouveau monde, et aux responsabilités qui lui tombent sur le coin de la gueule alors qu’il voulait juste creuser des tombes tranquillou. Ce cadeau qu’il a reçu déstabilise tellement l’équilibre du pouvoir que tout le monde s’y intéresse, chacun à sa manière. La politique dépaysante se mêle alors aux intrigues familiales et personnelles de notre héros dans une trame subtile et maitrisée, et c’est là qu’on comprends un peu l’aura de ce bouquin. C’est pas de l’épique tonitruant ou du grim dark poisseux, mais simplement des personnages qui se débattent dans des jeux de pouvoir inextricables.

On fera un grand voyage dans ce pays fictif, on y reconnaitra sans peine les « inspirations » de Guy Gavriel Kay pour les peuples décrits, on a les pseudo-chinois, les pseudo-mongoles, les pseudo-tibétains, etc… Mais ça fonctionne vraiment bien ! On ne suivra pas que Tai d’ailleurs, puisqu’un autre pan de l’intrigue nous trimballera dans les steppes de ces barbares du nord, au-delà de la muraille. L’auteur arrive à poser son ambiance tout en finesse, à faire sentir au lecteur cette atmosphère exotique qui nous change encore une fois de la fantasy « européanisante ». On s’imprègne des coutumes de ce peuple, on en découvre les valeurs et les règles sociales très codifiées, voir tout le monde coller le front par terre dès que l’empereur pointe un bout d’orteil est assez rigolo d’ailleurs.

Par contre le livre est relativement lent, ne vous attendez pas à de l’action badaboum et des duels virevoltants toutes les deux pages. On a bien quelques bastons, mais le gros de l’histoire se passe dans des dialogues, des silences, des moments de calme mais qui installent une tension palpable. Il faut tenir compte du rang de chacun, du rôle de chacun, peser ses mots et ses moindres gestes. Même les grandes scènes de batailles sont contournées, on ne nous montre que les « creux », les coulisses, le reste étant rapporté ensuite. Mais attention, lenteur ne veut pas dire qu’on s’emmerde (et j’en suis le premier surpris), on n’avalera certes pas le livre en deux après-midi mais chaque moment de lecture est un régal. On oscille entre l’émerveillement et la tension qui grimpe, on guette les moindres gestes de chacun, c’est d’une précision hallucinante.

Ce qui nous fait accrocher à toutes ces intrigues complexes (mais très compréhensibles grâce au talent de mise en place de Kay), ce sera surtout notre attachement aux personnages. Il y a bien sûr Shen Tai qui brille par sa finesse, mais aussi le facétieux poète Sima Zian ou encore la guerrière Kanlin Wei Song, et encore beaucoup d’autres. Chacun est une pierre de cet édifice précis et subtilement construit, aucun n’est sous-exploité ou mal traité, on a une galerie de personnages parfaite. Malgré un empire gouverné par des hommes, on remarque que Kay a aussi fait se croiser les destins de plusieurs femmes exceptionnelles qui ont chacune leur caractère (et font parfois tourner ces messieurs en bourrique).

Fresque asiatique aux personnages exceptionnels et à l’intrigue très solide, Les chevaux célestes emporte le lecteur dans un beau voyage immersif au tempo planant. On se laisse promener en Kitai avec plaisir, et on y reviendra pour Le fleuve céleste… Dans pas très longtemps…

http://ours-inculte.fr/les-chevaux-celestes/

sara11_reads's review against another edition

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4.0

I love GGK's writing and how he makes ancient civilizations seem real and vibrant. This book takes place in a fictional world based on the Tang Dynasty. It explores a key moment in that history and attempts to make sense of the many key players and the decisions they made. However, not all of the storytelling made sense. Li-Mei's POV is interesting but ultimately feels pointless. Yes, it's fun to see how past events/people can influence current events but I feel like her story didn't go anywhere. I also felt the romance at the end came out of nowhere.

ocole10's review against another edition

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emotional reflective tense slow-paced
  • Plot- or character-driven? Plot
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? It's complicated

5.0

sienamystic's review against another edition

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4.0

If you like what Kay does, you'll enjoy this book - that is, if you enjoy Kay's examination of a historical culture by setting a novel in a fantasy analogue that's our history made a little more heightened, intense, vivid. I love Kay, but did think his characteristic writing style was a trifle more self-indulgent here: not enough to mar the book, but enough to make me notice how much he enjoys using a particular turn of phrase. Perhaps not the best Kay to start with, but a great read nonetheless.

zacwest's review against another edition

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5.0

I was a bit disappointed by the last Kay novel, but this one is a return to form. I love how well we marinate in the culture; not a lot happens, but a _lot_ happens. The political machinations were a fun departure from the normal Kay experience of a character out of their element, though of course the protagonist here can mostly claim that to be the case. 

denisa13's review against another edition

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boring, the female characters have the same personality, just different hair color and boob size, and all 3 of them are in love with the MMC (eye roll). There was an interesting side plot, but that led nowhere.

1 star

katpavlikova's review against another edition

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4.0

Trvalo mi to dvanáct dní. Nekonečně dlouho...
Čekala jsem bandu kouzelníků, jak po sobě budou mrskat čínskými znaky - a tím vysílat jednotlivá kouzla, zatímco se budou snažit těch 250 vzácných koní dostat z bodu A do bodu B.

Ani prd. Spíš je to příběh utkaný a vetkaný do historie, spíš historický román s lehkými fantasy prvky. Než jsem se na to adaptovala, než jsem za každým letícím smítkem prachu přestala vidět magický systém, to mi taky trvalo.

Je to pomalé, dějovost zabíjí poetický až lyrický styl psaní s kudrlinkami, pozadí bojů přehlušuje dění na císařském dvoře, pohnutky lidí, jejich myšlenkové pochody, ambice. Spletité pavučinky lží. MILIONY ODBOČEK, které začnou dávat smysl o XX stran později.

Jedná se o neuvěřitelně inteligentní dílo, vznikalo několik let. Je třeba příběh nechat plynout a začít ho žít. Pokouší veškerou čtenářskou trpělivost.

Musela jsem odkládat, protože už jsem nezvládala držet koncentraci. Pak se mi hloupě zase dostávalo zpátky. V čínských jménech se jeden lehce ztratí. Zdánlivý chaos ve vypravěčích. Nutnost číst opravdu slovo od slova.

Těžké čtení. Nedivila bych se, kdyby to někoho unudilo k smrti.

Ale já se vždycky těšila, až si pustím nějakou "chinese battle music compilation", uvařím si horký čaj a věnuji tomu další kus svého času. A po dočtení můžu říct, že se mi do rukou dostala zvláštní, ale skutečně dobrá kniha.

jwolflink3's review against another edition

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adventurous emotional tense slow-paced
  • Plot- or character-driven? Plot
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? No
  • Diverse cast of characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? It's complicated

2.0

lucardus's review against another edition

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5.0

Vom Stoff her hätte ein klassisches Fantasy-Epos hier sicher mindestens drei Bände ergeben, Kay hingegen beschränkt sich bei den richtig großen Ereignissen auf kurze Absätze und bleibt dicht bei den Figuren, die zwar Einfluss auf diese Ereignisse haben, aber nicht ständig daran teilnehmen. Das wird Fans gewaltiger Epen wahrscheinlich enttäuschen, aber ich fand es überzeugend, denn die Hauptfiguren sind eben nicht die großen Welterschütterer.

timinbc's review against another edition

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5.0

Oh, what a pleasure that was to read! I've read several excellent books since Christmas and this topped them all. Today, I had about 60 pages left, and found myself wanting to drop everything and go read them. I waited half an hour to savour that feeling of anticipation, then polished it off.

I've read several Kay novels, and several other authors' novels based on ancient China, so I wasn't exploring new territory. This one ties Barry Hughart's "Bridge of Birds" as the best. This is complex, balanced, well-researched. The writing is restrained, suited to the era, but never intrusive in the "Am I not a wonderful writer?" way.

The characters are good but not perfect, or bad but not quite totally evil, or somewhere in between. There is just enough magic for flavour, some battle, some sex. Some history, some politics, some intrigue, a bit of logistical reality, and so on.

And, like other Kay books, it is very good at making you think, "Well, just one more chapter tonight."

It ends rather quickly, but it was an appropriate ending for what had occurred, and anything longer would have felt stretched.

MINOR SPOILER WARNING, SKIP THIS IF YOU HAVEN'T YET READ THE BOOK
- my favourite part was when the Shuoki caught Li-Mei and Meshag, and soon I had to ask myself, "Whatever made you think there were only six wolves?"
END OF MINOR SPOILER