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A review by octavietullier
Eyre House by Caitlin Greer
2.0
Je ne sais pas pourquoi je continue à lire des adaptation des classiques britanniques. J'aimerais bien dire que c'est un plaisir coupable, mais vu la qualité de la majorité de ces œuvres, je ne suis pas sûre que le terme "plaisir" s'applique. Soyons honnête, on est souvent face à une intrigue assez faible, de plus en plus ridicule à mesure qu'elle s'éloigne de l'originale, et des personnages dont le caractère contraste violemment avec leurs modèles. Et tout ça, quand on ne tombe pas sur un roman dont l'idée de base est révoltante. J'ai ainsi lu une adaptation où Mr Rochester était une star du rock clairement pompée sur Bruce Springsteen. Ça se passe de commentaire.
Mais revenons à nos moutons. La grande qualité de "Eyre House" tient dans les premiers chapitres, où le personnage principal explore le manoir éponyme. L'ambiance gothique contemporaine est une réussite. C'est pour cette raison que j'ai mis deux étoiles à une œuvre qui n'en vaut clairement qu'une seule. Car lorsque la véritable intrigue se met en place, on sombre dans le ridicule. La fin fait clairement pitié, si vous me passez cette expression juvénile (qui est tout à fait d'actualité, puisque les rebondissements semblent sortir tout droit du cerveau d'une adolescente hormonale qui ne se serait pas tout à fait remise de ses rêves de princes charmants). Les personnages féminins sont tous calqués les uns sur les autres, utilisent tous le même vocabulaire cliché de l'"Old South" américain et ont tous des tendances maternelles (ce qui est assez déroutant quand on sait que l'une de ces femmes est la toute jeune petite amie du héros). Bref, je déconseille absolument !
Mais revenons à nos moutons. La grande qualité de "Eyre House" tient dans les premiers chapitres, où le personnage principal explore le manoir éponyme. L'ambiance gothique contemporaine est une réussite. C'est pour cette raison que j'ai mis deux étoiles à une œuvre qui n'en vaut clairement qu'une seule. Car lorsque la véritable intrigue se met en place, on sombre dans le ridicule. La fin fait clairement pitié, si vous me passez cette expression juvénile (qui est tout à fait d'actualité, puisque les rebondissements semblent sortir tout droit du cerveau d'une adolescente hormonale qui ne se serait pas tout à fait remise de ses rêves de princes charmants). Les personnages féminins sont tous calqués les uns sur les autres, utilisent tous le même vocabulaire cliché de l'"Old South" américain et ont tous des tendances maternelles (ce qui est assez déroutant quand on sait que l'une de ces femmes est la toute jeune petite amie du héros). Bref, je déconseille absolument !