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A review by cametsesblablas
Love Crescendo by Tillie Cole
5.0
Dire que j’étais à cent lieux d’imaginer le nombre d’émotions par lesquelles j’allais passer en me lançant dans ce roman que j’aurais pensé insignifiant, une sorte de transition imprévue entre deux grosses lectures. Un mois est déjà passé depuis sa sortie et je n’ai qu’une pensée : pourquoi personne n’en parle ? Je pensais avoir affaire à une histoire sur deux opposés sur le plan personnel comme musical et non à deux adolescents tant écorchés et blessés que lumineux. C’est loin d’être aussi simple que le laissent imaginer les résumés que j’en avais trouvé sur le net. L’histoire de Bonnie et Cromwell est belle, sincère et bouleversante. Je pense sincèrement avoir sous-estimée Tillie Cole et Love Crescendo me prouve à quel point une histoire, de simples mots posés sur du papier, peuvent avoir un impact sur une personne.
Bonnie et Cromwell se rencontrent une nuit d’été en Angleterre. Elle reproche à sa musique de ne délivrer aucune émotion, d’être vide et ne s’imagine pas à quel point cette remarque peut également être associée au créateur de cette dernière. Ils se retrouvent en Amérique, venus étudier dans la même fac en raison d’un professeur en particulier et là c’est la collision qui s’avérera tant douloureuse que bénéfique pour les deux, devant faire face tant à leurs rêves qu’à leur craintes les plus secrètes.
Love Crescendo est un roman qui transmet beaucoup d’émotions grâce à des personnages touchants et une écriture à la hauteur. En plus de mettre au coeur de son histoire la musique, l’auteure a su rendre son livre unique grâce à un élément que je ne connaissais absolument pas et qui a tout changé à mes yeux, à savoir la synesthète et le spectacle magnifique que cela engendrelorsqu’on nous la fait découvrir au travers des yeux d’un personnage et de son talent pour la musique. Si ce don rend Cromwell unique, c’est également sa personnalité tant complexe que touchante qui le rend intéressant, sans jamais être dans le trop. Après plusieurs années à être considéré comme un génie de la musique classique, le jeune homme a fini par se convertir en DJ et bien que ses morceaux soient écoutés dans toute l’Europe, il n’a pas l’attitude à laquelle on s’attendrait avec ce genre de personnage. Pourtant, il se révèle dès le début assez dur avec Bonnie alors qu’elle n’est que douceur et franchise, quelque chose qui manque bien au quotidien de ce dernier. Elle a beau posséder ses propres faiblesses et inquiétudes, elle sait reconnaitre l’étincelle dans la part sombre du jeune homme et sa ténacité le pousse à se révéler, à dévoiler ses failles et des aspects de sa personnalité bien cachés qui brûlent de passion et du désir de création.
Quant aux émotions transmises, elle ne sont que décuplées par une histoire qui mêle secrets, hontes et peurs sans que le tout ne sonne faux ou précipité. La plume de Tillie Cole accompagne parfaitement l’histoire de ces deux adolescents. On ressent la portée des recherches qu’elle a pu faire sur certains éléments, ce qui rend le récit d’autant plus crédible et poignant. La place de la musique est à la fois juste et belle dans sa mise en valeur, personnifiant bien l’évolution de Cromwell et Bonnie. Ce n’est pas juste un thème de fond ou une excuse pour les rapprocher. Elle est vivante, essentielle. J’ai souris et pleuré, pleuré comme je le fais peu de fois devant un livre. Après tout, c’est parfois inimaginable d’expliquer à quel point les mots sont capables de nous atteindre, parfois bien plus qu’une scène se déroulant devant nos yeux. Love Crescendo met en scène la douleur comme la passion. On est face à deux parties au ton différent mais à la transition très bien exécutée. Lu en à peine vingt-quatre heures, j’en redemandais après chaque chapitre, peu importe qu’il soit dur et réaliste à en pleurer. Alors bien entendu certains éléments sont prévisibles – même si l’histoire et son déroulement n’a cessé de me surprendre – mais les personnages, les sons et les couleurs ont pris vie en moi et ça, ça n’a pas de prix.
Je vous laisse ici, mon coeur méritant une petite pause après tant d’émotions qui m’ont traversées. Une chose est sûre, Cromwell et Bonnie m’ont définitivement marqués. À leurs côtés la tension monte, la boule se forme et si l’inévitable arrive lentement, le plaisir est toujours là et nous suit, allant crescendo.
Bonnie et Cromwell se rencontrent une nuit d’été en Angleterre. Elle reproche à sa musique de ne délivrer aucune émotion, d’être vide et ne s’imagine pas à quel point cette remarque peut également être associée au créateur de cette dernière. Ils se retrouvent en Amérique, venus étudier dans la même fac en raison d’un professeur en particulier et là c’est la collision qui s’avérera tant douloureuse que bénéfique pour les deux, devant faire face tant à leurs rêves qu’à leur craintes les plus secrètes.
Love Crescendo est un roman qui transmet beaucoup d’émotions grâce à des personnages touchants et une écriture à la hauteur. En plus de mettre au coeur de son histoire la musique, l’auteure a su rendre son livre unique grâce à un élément que je ne connaissais absolument pas et qui a tout changé à mes yeux, à savoir la synesthète et le spectacle magnifique que cela engendrelorsqu’on nous la fait découvrir au travers des yeux d’un personnage et de son talent pour la musique. Si ce don rend Cromwell unique, c’est également sa personnalité tant complexe que touchante qui le rend intéressant, sans jamais être dans le trop. Après plusieurs années à être considéré comme un génie de la musique classique, le jeune homme a fini par se convertir en DJ et bien que ses morceaux soient écoutés dans toute l’Europe, il n’a pas l’attitude à laquelle on s’attendrait avec ce genre de personnage. Pourtant, il se révèle dès le début assez dur avec Bonnie alors qu’elle n’est que douceur et franchise, quelque chose qui manque bien au quotidien de ce dernier. Elle a beau posséder ses propres faiblesses et inquiétudes, elle sait reconnaitre l’étincelle dans la part sombre du jeune homme et sa ténacité le pousse à se révéler, à dévoiler ses failles et des aspects de sa personnalité bien cachés qui brûlent de passion et du désir de création.
Quant aux émotions transmises, elle ne sont que décuplées par une histoire qui mêle secrets, hontes et peurs sans que le tout ne sonne faux ou précipité. La plume de Tillie Cole accompagne parfaitement l’histoire de ces deux adolescents. On ressent la portée des recherches qu’elle a pu faire sur certains éléments, ce qui rend le récit d’autant plus crédible et poignant. La place de la musique est à la fois juste et belle dans sa mise en valeur, personnifiant bien l’évolution de Cromwell et Bonnie. Ce n’est pas juste un thème de fond ou une excuse pour les rapprocher. Elle est vivante, essentielle. J’ai souris et pleuré, pleuré comme je le fais peu de fois devant un livre. Après tout, c’est parfois inimaginable d’expliquer à quel point les mots sont capables de nous atteindre, parfois bien plus qu’une scène se déroulant devant nos yeux. Love Crescendo met en scène la douleur comme la passion. On est face à deux parties au ton différent mais à la transition très bien exécutée. Lu en à peine vingt-quatre heures, j’en redemandais après chaque chapitre, peu importe qu’il soit dur et réaliste à en pleurer. Alors bien entendu certains éléments sont prévisibles – même si l’histoire et son déroulement n’a cessé de me surprendre – mais les personnages, les sons et les couleurs ont pris vie en moi et ça, ça n’a pas de prix.
Je vous laisse ici, mon coeur méritant une petite pause après tant d’émotions qui m’ont traversées. Une chose est sûre, Cromwell et Bonnie m’ont définitivement marqués. À leurs côtés la tension monte, la boule se forme et si l’inévitable arrive lentement, le plaisir est toujours là et nous suit, allant crescendo.