Scan barcode
A review by theliteraryteapot
Le cri des femmes afghanes by
emotional
inspiring
reflective
sad
medium-paced
5.0
Quel bonheur de lire de la poésie persane! On découvre des poétesses de langue persane d'Afghanistan du 10e siècle à nos jours. Elles écrivent sur l'oppression que subissent les femmes mais également sur l'amour qu'elles portent à leur pays et sur leurs désirs et amours. Les poétesses ont des plumes puissantes et très émotionnelles, utilisent des images tellement magnifiques, ont un vocabulaire riche. Les métaphores de l'oiseau et des saisons (printemps vs. automne) reviennent régulièrement. Tout comme la passion semblable à une brûlure.
L'anthologie est bien construite également : note de l'éditeur, préface, chouette postface, une explication sur les choix de traduction, les biographies des poétesses, la pronunciation de certains sons,... Beaucoup de travail autour de ce livre.
La richesse de la langue persane et ses magnifiques métaphores sont les raisons de mon amour croissant pour la poésie persane. Je laisse ici le poème intitulé "Le printemps et moi" de la poétesse Ferechta Ziyâyi p.185 :
"Moi aussi, j'ai en moi, pour l'éternité
La sensation du bourgeon qui éclôt
Moi aussi désormais au cœur de la tulipe rouge
J'ai la tête tournée vers la plaine sans fin
Au milieu des fleurs blanches à peines écloses
Je dis bonjour à la vie
Et je hume la brise printanière
Chaque bourgeon encore vert
Tantôt avec le nuage d'argent
Où que je passe, en pleurs
Tantôt avec une jeune pousse au jardin
J'attends, impatiente, le vent et la pluie
Moi, les yeux tournés vers mon monde nouveau
Je porte le chagrin d'être loin de mon nid."
L'anthologie est bien construite également : note de l'éditeur, préface, chouette postface, une explication sur les choix de traduction, les biographies des poétesses, la pronunciation de certains sons,... Beaucoup de travail autour de ce livre.
La richesse de la langue persane et ses magnifiques métaphores sont les raisons de mon amour croissant pour la poésie persane. Je laisse ici le poème intitulé "Le printemps et moi" de la poétesse Ferechta Ziyâyi p.185 :
"Moi aussi, j'ai en moi, pour l'éternité
La sensation du bourgeon qui éclôt
Moi aussi désormais au cœur de la tulipe rouge
J'ai la tête tournée vers la plaine sans fin
Au milieu des fleurs blanches à peines écloses
Je dis bonjour à la vie
Et je hume la brise printanière
Chaque bourgeon encore vert
Tantôt avec le nuage d'argent
Où que je passe, en pleurs
Tantôt avec une jeune pousse au jardin
J'attends, impatiente, le vent et la pluie
Moi, les yeux tournés vers mon monde nouveau
Je porte le chagrin d'être loin de mon nid."
Graphic: Misogyny and Sexism