A review by elodie2711
Station Eleven by Emily St. John Mandel

5.0

French below

« If hell is other people, what is a world with almost no people in it? »

This book was left unread on my shelf for a very long time. I had heard so many good things about it but somehow it took me years to pick it up… And why did I do it? Because I watched The Last of Us in three days in March and I was in the mood for something apocalyptic after that show.
It took me a little while to really get into this book, I think because I was in a bit of a reading slump after reading A Feast for Crows (GoT). But then I couldn’t stop reading and thinking about the story. This is one of the most poetic and melancholic book I’ve read so far. It isn’t just a book about the end of the world, it’s so much more than that; it evokes themes like grief, love, memories in such an imaginative, beautiful and profound way.
Saying that the author is talented would be just stating the obvious. I found it just wonderful how she weaves different threads into the story and they all come together at the end. I loved the small details embedded into the story and that, I found, make it more personal, more intimate, more alive. The sentences are simple but so poetic, so precise and carry so much meaning.
This book makes you aware of what we have right now, and what we could lose. It makes you think about those people you never think about and thanks to whom you have like electricity, the internet, water. It’s so obvious to us that it’s shocking to even think about they could stop being there and we could lose our comfort. It’s a disturbing book that gave me anxiety, if I’m to be honest here, but which I also found to be very exciting and engaging. There are so many haunting questions in it, and I just couldn’t stop - can’t stop even today - thinking about the answers to those questions.

Station Eleven was written well before Covid happened, so I guess reading it now has a different feel to it than it would have had before. Of course the illness in the book is much worse in that it decimated like 99% of the population and the world just collapsed, but it’s just strangely funny to notice some similarities with what happened in 2020.

I loved this book and I’m so glad I finally picked it up !

*

« Si l’enfer c’est les autres, alors qu’est-ce qu’un monde où il n’y a presque personne ? »

Ce livre est resté pendant très longtemps sur mes étagères sans que je ne le lise. Je n’avais entendu que de bonnes choses à son propos mais curieusement il m’a fallu des années pour le commencer… Et pourquoi l’ai-je fait ? Parce que j’ai regardé la série The Last of Us en trois jours en mars et que j’avais envie d’apocalypse pour ma prochaine lecture.
Il m’a fallu un peu de temps pour entrer dans ce livre, je pense parce que j’étais un peu dans une baisse de régime niveau lecture après avoir lu A Feast for Crows (GoT). Mais ensuite je n’arrivais plus à m’arrêter de lire et de penser à l’histoire. C’est l’un des livres les plus poétiques et mélancoliques que j’ai lu jusqu’ici. Ce n’est pas juste un livre sur la fin du monde, c’est tellement plus que ça ; des thèmes comme le chagrin, l’amour, les souvenirs, y sont évoqués, d’une manière tellement imaginative, magnifique et profonde.
Dire que l’auteur a du talent serait trop évident. J’ai trouvé tellement exceptionnel la manière dont elle tisse différents fils dans l’histoire qui se rejoignent à la fin. J’ai adoré les petits détails intégrés dans celle-ci et qui la rende, je pense, tellement plus personnelle, plus intime, plus vivante. Les phrases sont simples mais tellement poétiques, tellement précises et elles portent tellement de sens.
Ce livre vous fait prendre conscience de ce qu’on a aujourd’hui, et de ce qu’on pourrait perdre. Il vous fait penser à ces gens auxquels on ne pense jamais et grâce à qui nous avons l’électricité, internet, l’eau courante. C’est tellement évident pour nous qu’il est choquant de même penser qu’ils pourraient ne plus être là et qu’on pourrait perdre notre confort. C’est un livre dérangeant qui m’a filé de l’angoisse, pour être honnête, mais j’ai trouvé aussi excitant et captivant. Il y a tellement de questions qui hantent le lecteur, et encore aujourd’hui je pense aux réponses à ces questions. C’est dire à quel point ce livre à le pouvoir de rester longtemps avec son lecteur.

Station Eleven a été écrit bien avant la pandémie de Covid, je pense donc que le lire aujourd’hui à un goût différent. Bien sûr la pandémie décrite dans le livre est bien pire car elle a décimé quelque chose comme 99% de la population et le monde s’est juste effondré, mais c’est étrangement drôle de remarquer certaines similarités avec ce qui s’est passé en 2020.

J’ai adoré ce livre et je suis tellement contente de l’avoir enfin lu !