A review by camille_xr
King Kong Theory by Virginie Despentes

informative reflective

3.75

l’idée d’une oppression sexiste en tant que composante d’une oppression de classes dont les victimes sont presque autant les hommes que les femmes.

Elle insiste sur le fait que les femmes n’ont pas saisi l’opportunité de la libération féministe pour créer les structures nécessaires à leur émancipation des rôles genrés dans le ménage. Garde d'enfant, ménage personne n'a entreprit 

 « la virilité traditionnelle est une entreprise aussi mutilatrice que l’assignement à la féminité », dénonçant les interdits masculins : « ne pas montrer sa faiblesse. Museler sa sensualité. […] S’habiller dans des couleurs ternes, […] ne pas porter trop de bijoux, […] devoir faire le premier pas, toujours. », 


Elle veut sortir de viol victimiser "pauvre femme elle s'est fait violé". Elle parle du viol comme un risque que la femme doit être prête à payer pour être libre. 
Car la femme est toujours en danger dehors, sortir c'est prendre un risque. Pour vivre il fait accepter de prendre ce risque 

Les femmes ont appris à être faible et a ne pas blesser un homme. Même quand elle s'est fait violer elle avait un petit couteau dans la poche qu'elle n'a pas utilisé car elle avait peur qu'il le découvre et s'en serve contre elle. 

« Une entreprise politique ancestrale, implacable, apprend aux femmes à ne pas se défendre. Comme d’habitude, double contrainte : nous faire savoir qu’il n’y a rien de plus grave, et en même temps, qu’on ne doit ni se défendre, ni se venger. Souffrir, et ne rien pouvoir faire d’autre. […] Mais des femmes sentent la nécessité de l’affirmer encore : la violence n’est pas une solution. Pourtant le jour où les hommes auront peur de se faire lacérer la bite à coup de cutter quand ils serrent une fille de force, ils sauront brusquement mieux contrôler leurs pulsions « masculines », et comprendre ce que « non » veut dire. »


le "fantasme du viol" : « Je dirais que c’est un vestige du peu d’éducation religieuse que j’ai reçue, indirectement, par les livres, la télé, des enfants à l’école, des voisins. Les saintes, attachées, brûlées vives, les martyres ont été les premières images à provoquer chez moi des émotions érotiques. L’idée d’être livrée, forcée, contrainte est une fascination morbide et excitante […] Je suis sûre que nombreuses sont les femmes qui préfèrent ne pas se masturber, prétendant que ça ne les intéresse pas, plutôt que de savoir ce qui les excite. Nous ne sommes pas toutes les mêmes, mais je ne suis pas la seule dans mon cas. Ces fantasmes de viol, d’être prise de force, dans des conditions plus ou moins brutales [viennent d’]un dispositif culturel prégnant et précis, qui prédestine la sexualité des femmes à jouir de leur propre impuissance, c’est-à-dire de la supériorité de l’autre, plutôt que comme des salopes qui aiment le sexe. Dans la morale judéo-chrétienne, […] il y a une prédisposition féminine au masochisme, elle ne vient pas de nos hormones, ni du temps des cavernes, mais d’un système culturel précis […]. »


Légalisation de la prostitution - on nous montre toujours les pires cas dans la prostitution. Mais la légaliser permettrait de l'encadré, d'avoir des lois des protections. 
Beaucoup de femmes qui se prostitue ça leur permet de s'émanciper (ça me fait penser au film poor thing ou la prostitution lui permet de s'émanciper du mec) 
Mais attention la prostitution c'est comme la Coke au début c'est bien beau tout rose, mais on a du mal a en sortir. Elle est retombé plusieurs fois dedans c'est la facilité de l'argent facile impossible de retourner a un travail normal 8-17h payé au SMIC 

La ligne est fine dans la mais moche pour l'argent : c'est proche de la prostitution / une femme qui se fait payer un verre en boîte. 


Actrice de film porno : après on est stigmatisé, pas de reconversion possible. 
C'est fou les hommes adore regarder les actrices por,  : incapable de gérer leur pulsion, les femmes s'en servent et les charmes 


Les femmes sont vu comme le sexe faibles, il faut les protéger, mais historiquement c'est elle qui subissent le plus 

- Mais c'est les hommes qu'on protège (il ne faut pas les contredire, ne pas les diminuer, être a leur petit soins) 

- Les femmes historiquement ont toujours survécu a plus que les hommes. Pendant l'esclavage, les femmes esclaves travaillaient, se faisaient battre et en plus elle se faisait violées)




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