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A review by paulus_on_the_rocks
Carol by Claire Morgan, Patricia Highsmith
emotional
reflective
slow-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? Yes
- Loveable characters? No
- Diverse cast of characters? No
- Flaws of characters a main focus? It's complicated
2.0
Le sucre +
Beaucoup apprécié la présence d’une préface et d’une postface qui permet de situer le bouquin dans son contexte historique. Le choix de proposer une fin heureuse, aussi, et l’importance de ce choix dans sa réception critique.
La gabelle -
Je suis en incapacité de juger de la fidélité de la traduction française (2013), n’ayant pas eu accès à l’oeuvre originale, mais j’ai trouvé le style absolument abominable, certaines phrases ne faisant littéralement aucun putain de sens. Les dialogues sont d’une pauvreté effarante alors qu’ils semblent parfois essayer de travailler certains sujets en profondeur mais qui, selon moi, ne parviennent que très péniblement à descendre plus bas que le RDC (par exemple la conversation entre Dannie et Therese). Après, les quelques symboles en miroir ne sont pas en soit inintéressants (Carol et la perte de sa fille, Therese et la perte de sa mère // Carol qui vend du mobilier « réel », Therese qui reproduit des intérieurs).
La focalisation exclusive sur le personnage de Therese propose parfois, mais bien trop rarement, des choses intéressantes (Carol est érigée en personnage à décrypter par une narratrice peu fiable car très jeune et aveuglée par sa passion, ce qui je trouve permet de complexifier les dynamiques de pouvoir entre les deux femmes). Pas du tout apprécié le personnage de Therese (je suis peut-être trop âgé?).
Si j’ai bien aimé la dernière partie du roman pour ce qu’il induit de la garde de l’enfant de Carol suite aux accusations sur son orientation sexuelle, j’ai été très très peu convaincu par la rapidité de l’évolution de l’obsession de Therese. J’ai trouvé le début du roman extrêmement lent, et son accélération, lors des 20 dernières pages, suite au road trip des deux femmes, m’a semblé rendre un ensemble assez mal équilibré.
La focalisation exclusive sur le personnage de Therese propose parfois, mais bien trop rarement, des choses intéressantes (Carol est érigée en personnage à décrypter par une narratrice peu fiable car très jeune et aveuglée par sa passion, ce qui je trouve permet de complexifier les dynamiques de pouvoir entre les deux femmes). Pas du tout apprécié le personnage de Therese (je suis peut-être trop âgé?).
Si j’ai bien aimé la dernière partie du roman pour ce qu’il induit de la garde de l’enfant de Carol suite aux accusations sur son orientation sexuelle, j’ai été très très peu convaincu par la rapidité de l’évolution de l’obsession de Therese. J’ai trouvé le début du roman extrêmement lent, et son accélération, lors des 20 dernières pages, suite au road trip des deux femmes, m’a semblé rendre un ensemble assez mal équilibré.