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A review by cametsesblablas
The Kiss of Deception by Mary E. Pearson
Encore un livre que j’attendais avec énormément d’impatience mais qui avait beaucoup de chance de ne pas me plaire totalement, le fait étant que la précédente saga de l’auteure publiée en France n’a pas fait l’unanimité chez moi. Celle-ci se révélait de plus assez récente contrairement à The Remnant Chronicles qui s’inscrit à peu de choses près dans la même période que Divergente, Le Labyrinthe ou encore Hunger Games.
La mention abandon ne vous trompera pas : j’ai trouvé cette première moitié d’un ennui cruel et l’effet n’a été que dédoublé lorsque j’ai finis par me mettre à la recherche d’un résumé détaillé afin de m’épargner une suite pouvant faire toujours plus traîner ma lecture. Le postulat de base n’était déjà pas très glorieux avec une princesse fuyant un mariage forcé dans un village un peu paumé, où des personnes bien précises semblent êtres des élus qui, eux, parviennent à la retrouver et reconnaître.. contrairement à des dizaines et des dizaines d’autres personnes – tout ça pour dire que la crédibilité est minime à certains moments. Mais j’avais à peu près conscience de tout ça. Car ce qui m’a appâté est bien le système de narration un poil particulier. L’alternance des points de vue m’a effectivement beaucoup charmée, avec Lia qui reste au centre mais également les deux personnages masculins que l’on découvre sous divers angles et identité. Je ne dirais pas que cela amène de nombreux indices sur qui est qui – en même temps pas vraiment besoin de ça – mais cela apporte un peu de singularité au tout.
Je vais éviter de parler du worldbuilding qui m’a semblé pour le moment inexistant mais se révèle peut-être plus par la suite. Je pense être plus légitime concernant le scénario ou les personnages que je pense avoir pas mal cernés. Les éléments semblent s’enchaîner sans émotions, comme des étapes qui se succèdent telles que prévues et uniquement comme prévues. On a l’impression d’un fil qui est couru d’avance alors que ce qui fait généralement le charme d’une lecture, c’est justement l’impression que ce n’est pas le cas. Tout semble trop mécanique alors que l’on nous vend de l’imprévisible. J’ai d’ailleurs trouvé certains commentaires hilarants sur Goodreads qui résumaient le bouquin en quelques phrases ou dialogues mettant en évidence ses nombreuses facilités.
Pas de surprise donc de ce côté-là et les personnages ne rattrapent en rien la chose à mes yeux. Lia se croit au pays des bisounours – littéralement – et l’auteure semble l’enfoncer dans son délire en éloignant tous les dangers liés à sa condition. Tout le monde était sensé vouloir la tuer non ? C’est pas comme si elle se terrait dans un château fort. Les deux personnages masculins ne sont pas mieux dans la mesure où le prince accepte le mariage car son père lui accorde de prendre une maîtresse alors que l’assassin accepte de tuer Lia juste parce que… ah bah j’en étais pas arrivée là mais vu le résumé spoilant lu c’était pas non plus très glorieux. J’ai été encore plus frustrée de constater avoir deviné dès leur première apparition qui était qui.. Dommage que le style général n’ait pas su rattraper l’énorme déception des personnages. J’aurais sans doute bien plus aimé il y a un temps mais là ça me semble trop superficiel pour le moment. Je vais encore enfoncer la chose – désolé gentil petit livre – mais la romance est trop instantanée et sans saveur alors qu’elle aurait pu grandement améliorer ma perception de ce livre – ce qui explique d’ailleurs en grande partie pourquoi je n’ai pas aimé. Ça ne donne AUCUNE crédibilité au récit, surtout lorsque l’on constate les pensées d’un assassin qui a tout de l’amoureux transi partagé entre pleins de trucs mais qui ne semble en aucun cas être un assassin.
Je n’avais donc pas particulièrement accroché à la saga de l’auteure précédemment éditée en France mais je concevais alors que c’était purement personnel même si certains points m’avaient grandement déplus. Ici, je n’arrive pas vraiment à percevoir l’intérêt de poursuivre et m’engluer dans une saga déjà courue d’avance dès les premiers chapitres. Dommage puisque les premières pages sont fortement accrocheuses en comparaison au reste et mine de rien, le livre n’est pas vraiment court.
La mention abandon ne vous trompera pas : j’ai trouvé cette première moitié d’un ennui cruel et l’effet n’a été que dédoublé lorsque j’ai finis par me mettre à la recherche d’un résumé détaillé afin de m’épargner une suite pouvant faire toujours plus traîner ma lecture. Le postulat de base n’était déjà pas très glorieux avec une princesse fuyant un mariage forcé dans un village un peu paumé, où des personnes bien précises semblent êtres des élus qui, eux, parviennent à la retrouver et reconnaître.. contrairement à des dizaines et des dizaines d’autres personnes – tout ça pour dire que la crédibilité est minime à certains moments. Mais j’avais à peu près conscience de tout ça. Car ce qui m’a appâté est bien le système de narration un poil particulier. L’alternance des points de vue m’a effectivement beaucoup charmée, avec Lia qui reste au centre mais également les deux personnages masculins que l’on découvre sous divers angles et identité. Je ne dirais pas que cela amène de nombreux indices sur qui est qui – en même temps pas vraiment besoin de ça – mais cela apporte un peu de singularité au tout.
Je vais éviter de parler du worldbuilding qui m’a semblé pour le moment inexistant mais se révèle peut-être plus par la suite. Je pense être plus légitime concernant le scénario ou les personnages que je pense avoir pas mal cernés. Les éléments semblent s’enchaîner sans émotions, comme des étapes qui se succèdent telles que prévues et uniquement comme prévues. On a l’impression d’un fil qui est couru d’avance alors que ce qui fait généralement le charme d’une lecture, c’est justement l’impression que ce n’est pas le cas. Tout semble trop mécanique alors que l’on nous vend de l’imprévisible. J’ai d’ailleurs trouvé certains commentaires hilarants sur Goodreads qui résumaient le bouquin en quelques phrases ou dialogues mettant en évidence ses nombreuses facilités.
Pas de surprise donc de ce côté-là et les personnages ne rattrapent en rien la chose à mes yeux. Lia se croit au pays des bisounours – littéralement – et l’auteure semble l’enfoncer dans son délire en éloignant tous les dangers liés à sa condition. Tout le monde était sensé vouloir la tuer non ? C’est pas comme si elle se terrait dans un château fort. Les deux personnages masculins ne sont pas mieux dans la mesure où le prince accepte le mariage car son père lui accorde de prendre une maîtresse alors que l’assassin accepte de tuer Lia juste parce que… ah bah j’en étais pas arrivée là mais vu le résumé spoilant lu c’était pas non plus très glorieux. J’ai été encore plus frustrée de constater avoir deviné dès leur première apparition qui était qui.. Dommage que le style général n’ait pas su rattraper l’énorme déception des personnages. J’aurais sans doute bien plus aimé il y a un temps mais là ça me semble trop superficiel pour le moment. Je vais encore enfoncer la chose – désolé gentil petit livre – mais la romance est trop instantanée et sans saveur alors qu’elle aurait pu grandement améliorer ma perception de ce livre – ce qui explique d’ailleurs en grande partie pourquoi je n’ai pas aimé. Ça ne donne AUCUNE crédibilité au récit, surtout lorsque l’on constate les pensées d’un assassin qui a tout de l’amoureux transi partagé entre pleins de trucs mais qui ne semble en aucun cas être un assassin.
Je n’avais donc pas particulièrement accroché à la saga de l’auteure précédemment éditée en France mais je concevais alors que c’était purement personnel même si certains points m’avaient grandement déplus. Ici, je n’arrive pas vraiment à percevoir l’intérêt de poursuivre et m’engluer dans une saga déjà courue d’avance dès les premiers chapitres. Dommage puisque les premières pages sont fortement accrocheuses en comparaison au reste et mine de rien, le livre n’est pas vraiment court.