A review by paulus_on_the_rocks
Junky by William S. Burroughs

dark informative medium-paced
  • Plot- or character-driven? Character
  • Strong character development? No
  • Loveable characters? No
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? Yes

3.0

Quoi de mieux pour se remonter le moral qu’un bon petit Burroughs où le man t’explique sur 270 pages qu’on ne se sort jamais de la came ? On ferme le livre en se disant que la vie ne va pas si mal finalement. A cela près que les 30 dernières pages décrivent son astucieuse solution pour ne plus dépendre de la drogue, soit : devenir alcoolique, et les conséquences physiques désastreuses qui s’ensuivent. Ma conclusion, c’est que si vous êtes porté.e.s boisson et hypocondrie ne lisez surtout pas ce livre.

Sinon y a pas vraiment d’intrigue, c’est surtout une continuité de portraits tous plus tristes les uns que les autres de mecs qui se droguent aux USA et au Mexique. T’as un narrateur slash double de l’auteur mais le vrai MC du bouquin, c’est la drogue. Je suppose qu’une fois qu’on a capté ça on peut pas se dire vraiment déçu.e.
Le narrateur est vachement homophobe vis-à-vis la figure du « pédé » (terme qui revient 2 pages sur 3) mais pratique easy peasy la sodomie avec un autre man sans aucun jugement moral. Sans mauvais jeu de mot Burroughs est quand même un gars de la Beat Generation donc les femmes sont totalement absentes du texte, ou bien sont soit la femme de, soit une lesbienne baronne de la drogue (pas vraiment une femme donc).

Est-ce que je le conseille ? Bah nan, pas vraiment. Après, pour les petites natures (dont je fais partie), j’ai trouvé ça bien plus facile à lire que Naked Lunch car moins graphique, mais j’avais essayé de le lire peut-être trop jeune, il y a dix ans, il faudrait que je réessaie.

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