A review by coutures1513
Les mots qu'il me reste: Violette Pesheens, pensionnaire à l'école résidentielle, Nord de l'Ontario, 1966 by Ruby Slipperjack

5.0

Les mots qu'il me reste est une fiction inspirée de faits réels et je n'ai aucun doute qu'une enfant ait eu les mêmes comportements que Violette.

Ce roman est écrit un peu à la manière du journal d'Anne Frank ce qui nous permet de nous mettre dans la peau du personnage. Puisqu'il s'adresse à une tranche d'âge plus jeune et qu'il est écrit selon une jeune fille de 12-13 ans, il est moins graphique que d'autres oeuvres portant sur le même sujet. Cela ne m'empêche pas de lui donner 5 étoiles, car je l'ai jugé selon la clientèle qu'il vise. Je trouve qu'il s'agit d'un livre parfait pour aborder un sujet lourd avec les enfants. Il est évident que ce livre devrait se trouver dans toutes les classes afin d'aborder le sujet des pensionnats autochtones.

Certains diront que le roman est trop «propre» et trop épurée. Bien que les autochtones ont vécu des horreurs dans les pensionnats, je ne crois pas qu'il faut aborder le sujet de cette façon avec des enfants. Nous ressentons quand même la détresse du personnage principal et les émotions qu'elle a vécu en étant loin de sa famille. Je crois que les enfants peuvent s'identifier à elle sans que des descriptions ne les choquent. Il s'agit d'une belle ouverture pour aborder les pensionnats.