Reviews

Brittanicus by Jean Racine

ogma's review against another edition

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dark emotional sad
  • Flaws of characters a main focus? Yes

4.0

ly_do's review against another edition

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medium-paced

3.0

elisala's review against another edition

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3.0

C'est intéressant de voir comment un bouquin à l'écriture quand même un peu imbitable (vers, vieux françois, tournures tarabiscotées, théâtre) transmet malgré tout parfaitement au lecteur l'ambiance, les enjeux, les émotions, l'intrigue qui se noue. D'autant plus que je ne suis pas une grande amatrice de théâtre lu! Ça demande tout de même un peu de concentration, hein, soyons claire, ce n'est pas exactement une lecture détente pour la plage. De toutes façons c'est pas la saison.
Alors pourquoi 3 étoiles "seulement", me direz-vous? Hé bien je reste une pas bien grande amatrice de théâtre lu, et puis c'est du drame, du vrai, rien de bien joyeux, pas une lecture que j'aurais envie de conseiller à un.e ami.e pour se détendre, quoi.

Junie - Absente de la cour, je n'ai pas dû penser, Seigneur, qu'en l'art de feindre il fallût m'exercer.


Et BIM!
Sacré Racine.

cababip's review against another edition

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challenging dark mysterious tense medium-paced
  • Plot- or character-driven? A mix
  • Strong character development? It's complicated
  • Loveable characters? It's complicated
  • Diverse cast of characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? No

3.5

Not my favourite Racine's play at all

leaanneb's review against another edition

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fast-paced
  • Plot- or character-driven? Plot
  • Strong character development? It's complicated
  • Loveable characters? No
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? Yes

3.0

Very fast paced. It felt easier to read than Phèdre or Bérénice but I don't know if it's because i'm getting used to reading Racine or because it is easier to read than other. 

ami7879's review against another edition

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challenging reflective sad medium-paced
  • Plot- or character-driven? A mix
  • Strong character development? It's complicated
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? Yes

2.5

regitzexenia's review against another edition

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3.0

Opinions and rating may change, as this is the subject of one of my exam projects this semester and I will be working quite intensely with it in the coming weeks.

serpent_sur_le_clavier's review against another edition

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emotional mysterious sad slow-paced
  • Plot- or character-driven? Character
  • Strong character development? No
  • Loveable characters? It's complicated
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? Yes

3.0

maelig's review against another edition

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dark emotional inspiring reflective sad tense fast-paced
  • Plot- or character-driven? A mix
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? Yes

3.5

spacestationtrustfund's review against another edition

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3.0

J'embrasse mon rival, mais c'est pour l'étouffer.
(Acte IV scène III)
...sans doute, mon pote, quoi que tu dises.

« Toujours la tyrannie a d'heureuses prémices » : cette déclaration est peut-être le thème central de la pièce. Racine termine sa préface à la pièce par l'affirmation homine imperito nunquam quidquam injustius (quel bon début à mon avis).

Au début, on se trouve dans le palais de Néron, l'infâme empereur romain, dans lequel se déchaînent la violence, le sadisme, la cruauté. On se rencontre Agrippine (une mère autoritaire et possessive), Néron lui-même (son fils sournois et pervers), le Britannicus éponyme (un vertueux demi-frère par alliance, et l'héritier du trône légitime), sa fiancée Junie (une jeune femme enlevée en pleine nuit), et Narcisse et Burrhus (deux gouverneurs dont on a bien du mal à savoir s'ils sont les nobles caractères ou les politiques imbéciles).
Acte I (4 scènes) — Agrippine, au petit matin, attend une entrevue avec son fils, l’empereur Néron, qui, sans prévenir sa mère, vient d’enlever Junie, l’amante de Britannicus ; celui-ci, fils de Messaline et de Claude (mort dans des conditions douteuses, sans doute empoisonné par Agrippine), est à ce titre prétendant légitime au trône ; mais Agrippine l’a écarté du pouvoir au profit de Néron, né d’un premier mariage avec Ahenobarbe cité dans la pièce. Néron, par l’intermédiaire de son gouverneur Burrhus refuse l’entrevue. Agrippine, inquiète de voir s’affaiblir la tutelle qu’elle exerce sur son fils, informe Britannicus du sort de Junie et lui propose son soutien contre Néron. Britannicus accepte, encouragé par Narcisse, son gouverneur, en vérité un traître à la solde de Néron.
Acte II (8 scènes) — Averti par Narcisse du complot qui se trame, Néron projette de répudier sa femme Octavie pour épouser Junie. Celle-ci, malgré les galanteries de Néron, lui refuse sa main. Néron lui ordonne alors de rompre avec son amant, dont la vie dépendra de cet entretien. Elle doit affecter devant Britannicus une froideur qui le désespère sans pour autant réussir à apaiser Néron, qui observe la scène en cachette.
Acte III (9 scènes) — Tandis que Burrhus ne parvient à apaiser ni Agrippine ni Néron, Junie révèle à Britannicus le stratagème de Néron. Mais ce dernier, averti par Narcisse, survient et fait emprisonner son rival, tout en maintenant Junie enfermée au palais.
Acte IV (4 scènes) — Agrippine rencontre enfin Néron et le contraint, par un long plaidoyer-réquisitoire, à lui promettre de se réconcilier avec Britannicus lors d’un festin prochain, promesse qui n’est que feinte de la part de Néron. Si les adjurations de Burrhus parviennent à ébranler Néron, Narcisse finit toutefois par le confirmer dans sa décision de tuer son rival.
Acte V (8 scènes) — Tandis qu’Agrippine se félicite de sa victoire sur Néron, Burrhus vient annoncer que Britannicus a été empoisonné lors du festin : Narcisse est déchiré par la foule, Junie s’enfuit chez les vestales, où le mariage est interdit, et Néron, maudit par sa mère, s’abandonne à un désespoir farouche.
Dans cette pièce Racine traite pour la première fois du domaine de la tragédie romaine (domaine qui a fait la gloire de Pierre Corneille). Racine a choisi de mettre en scène un épisode clé du règne de Néron : en 54 après J.-C., à dix-sept ans, il a été acclamé empereur par l'armée grâce à sa mère Agrippine qui a empoisonné Claude et écarté Britannicus du trône (acte IV, scène 2). Avec sa pièce, Britannicus, Racine cherchait à réorganiser l'Histoire ; tout en maintenant une intrigue politique, il y superposait et incarnait un conflit psychologique.

Ce thème des frères ennemis oppose droit du sang et droit de la loi. Bon empereur, Claude a toujours respecté la loi. C'est Britannicus, le fils légitime qu'il a eu avec Messaline, sa troisième épouse, qui à sa mort régnera. Certes il a reconnu Néron, le fils d'Agrippine, sa quatrième épouse, comme son fils, mais pas question qu'il règne. C'est Agrippine qui impose Néron, et dans Britannicus Racine montre Néron la nuit de son premier crime. En tuant Britannicus, son rival le plus dangereux, le nouvel empereur se débarrasse de celui qui pourrait empêcher sa toute-puissance tyrannique de s'affirmer.

La pièce peut être lue dans son intégralité ici sur Wikisource, mais la mise en forme est un peu foutue, ce qui la rend difficile à lire.