Reviews

Our Happy Time, by Gong Ji-Young

leasaurusrex's review against another edition

Go to review page

5.0

Wow, quelle claque.
Je crois qu’il va aller directement dans mes favoris.

Des thèmes aussi sombres que lumineux, une plume juste et jolie, des références bien amenées, et beaucoup beaucoup d’humanité. Les personnages sont bien construits, attachants, les réflexions sont intelligentes, et questionnent beaucoup d’acquis. Il y a de la colère, des blessures qui n’arrivent pas à se refermer, il y a aussi l’espoir du pardon, et une ambiance contemplative, nue, qui semble retirer les voiles et les masques pour nous montrer crûment les choses, dans la beauté comme dans l’horreur.

Une ode à la vie et à la reconstruction.

Une vraie pépite, que je n’ai pas pu lâcher du début à la fin.

colaceirios's review against another edition

Go to review page

challenging emotional medium-paced

3.5

grabowsk_'s review against another edition

Go to review page

dark emotional medium-paced
  • Plot- or character-driven? Character
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? No
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? Yes

3.75

neenor's review

Go to review page

3.0

This should've gotten five stars except I'm giving in three because something didn't click. I understand the raving reviews, I understand why its average Goodreads rating is above 4.3 - but for me, it was empty. It meant to make people think, it meant to make the reader question why we do what we do and how our lives shape us - and I guess I thought about it, but it's like I couldn't apply it to my own life.
The main character was utterly unrelatable and detestable - so hateful and naive and arrogant. Part of that was the point of the book, but she didn't grow through the plot - I mean, the author SAID she changed - oh look at how she's visiting death row inmates seven years later, oh look how wonderful she is for forgiving, oh look - but she didn't change. A quick chapter at the end telling us she's grown doesn't mean that to the reader she has evolved. The protagonist was the same at the beginning as she was at the end - plus I don't even remember her name! And this isn't due to it being translated - I remember Yunsu, I remember Eunsu, I remember Aunt Monica and Officer Yi and Yusik - I can't for the life of me tell you what the main character is called because I didn't care and she did not stand out. Maybe this seems heartless because she was raped at the age of fifteen. Rape is a horrible experience and a terrible crime - I don't like it, I don't condone it, I'm repulsed by it - but just because a fictional character has something like that happen to them doesn't make you immediately empathise and connect with them. The connection comes through character development and world building, of which this book lacked. It's worth a read, but for me it just missed the mark.

kimmielouisa's review against another edition

Go to review page

emotional reflective sad medium-paced
  • Plot- or character-driven? A mix
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? It's complicated
  • Flaws of characters a main focus? Yes

5.0

audrey042's review against another edition

Go to review page

5.0

Deux personnages différents mais qui se ressemblent…

Le roman alterne entre le passé de Yunsu, le condamné à mort, à travers ses « cahiers » bleus et le présent de Yujeong dans lequel Yunsu va trouver sa place.

Au début du livre, Yujeong apparaît désabusée. On a le sentiment que l’auteure va nous narrer la classique histoire de la pauvre petite fille riche qui, ayant déjà tout eu à sa naissance, se sent perdue dans la vie qu’elle traverse d’ailleurs sans aucun objectif ni sens. Ce n’est qu’une impression car sous les apparences d’une personne cynique voire méchante, on découvre un être blessé par la vie, par sa famille mais surtout par un événement douloureux arrivé durant son adolescence et qui l’a profondément meurtrie.

Quant à Yunsu, grâce à ses cahiers bleus, on découvre son passé, celui d’un enfant devenu adolescent puis adulte mais dont la vie n’a été que drame et douleur. Expression crue de la violence et de la souffrance qui ont jalonné la vie de Yunsu et de son jeune frère, ces cahiers marquent l’esprit du lecteur.

Les deux protagonistes, au parcours si différent, sont ainsi liés par la douleur et cette volonté farouche de mourir ; Yujeong par des pulsions de mort tournées envers elle-même à travers des tentatives de suicide et Yunsu, par la violence dirigée envers les autres. A cet égard, une phrase du livre résume parfaitement ce lien entre elle et lui :

« Je voulais mourir, eh bien, vous aussi. «

D’abord par contrainte puis finalement par choix, Yujeong va finir par venir voir régulièrement Yunsu en prison. Au fil de leurs rencontres, des liens vont se tisser, permettant à chacun de se raconter mais surtout de changer, d’évoluer. D’un être en colère prêt à faire du mal aux autres sans aucun remords, Yunsu s’apaise et devient quelqu’un d’autre. Il devient tout simplement humain! Et ce changement de personnalité est éprouvant et difficile à vivre pour le lecteur car on sait dès la première page du livre que Yunsu est condamné à mort.

La peine de mort, le pardon, la rédemption…

A travers l’histoire de Yunsu, l’auteure pousse le lecteur à s’interroger sur ce qui peut pousser un être humain à blesser et à tuer d’autres personnes. Comme pour notre condamné à mort, est-ce qu’une vie marquée par la violence et dans laquelle l’amour est absent peuvent expliquer qu’un individu devienne mauvais? De quelle manière notre histoire influe-t-elle sur notre présent?

« Derrière celui qui a commis un crime inimaginable se trouvent toujours des adultes qui ont exercé sur lui une violence inimaginable depuis son enfance. C’est comme si on avait signé un pacte, c’est partout pareil. La violence appelle une autre violence et cette violence appelle encore une autre violence. »

« Ceci dit, docteur Choe, intervint ma tante qui l’écoutait attentivement, il y a aussi des enfants qui grandissent dans des quartiers difficiles et qui passent leur enfance sous les coups mais qui deviennent des gens remarquables. Tous ces enfants ne deviennent pas pulsionnels ni criminels, n’est-ce pas ?
_Effectivement. C’est comme un virus. Quand il y a une épidémie, certains attrapent la maladie d’autres s’en sortent indemnes. L’homme ne peut se réduire à un seul facteur. »

L’auteure évoque également la question de la rédemption et du pardon à travers les deux protagonistes principaux. Pour Yunsu, il s’agit de recevoir le pardon alors que pour Yunseong, il s’agit de le donner…

Mais ce que j’ai le plus apprécié dans ce roman, c’est la manière dont l’auteure a su dénoncer la peine de mort, toujours en usage dans son pays la Corée du Sud, à travers l’histoire de Yunsu qui finit presque par la personnifier. Cela permet de dépasser le simple débat sur l’abolition ou non de la peine de mort pour l’ancrer dans la réalité, celle d’un être humain capable d’émotions mais surtout de changer.

Enfin, Nos jours heureux, au regard l’actualité, m’a semblé avoir un écho particulier. En effet, même si la peine de mort a été abolie en France, cela ne signifie pas que certains individus, lors d’événements traumatisants et d’une extrême violence comme le furent par exemple les attentats qui ont frappé notre territoire, ne finissent pas par tomber eux-mêmes dans la violence en souhaitant un retour à cette pratique. Il y une citation du livre concernant l’éventuel abandon de la peine de mort en Corée qui m’a marquée car c’est une phrase que l’on peut encore entendre en France en 2016 :

« Et puis, c’est un argument un peu extrême, mais ça revient à dire que les familles des victimes vont devoir payer davantage d’impôts pour garder leur bourreau en vie pour le reste de ses jours? »

En résumé, Nos jours heureux est une lecture éprouvante dont le lecteur ne ressortira pas sans se poser des questions sur des thèmes durs comme la rédemption, le pardon, la peine de mort… A travers les histoires de Yunsu et de Yujeong, l’auteure prouve que les êtres humains peuvent changer et que rien n’est immuable à part … la mort.

A l’instar du Dernier jour d’un condamné de Victor Hugo en France, Gong Ji-Young propose ici un vibrant plaidoyer contre la peine de mort qui n’est au final que l’expression de la vengeance et dont le seul raffinement a été de substituer le terme d’exécution à celui de meurtre.

« Depuis l’aube de l’humanité , la violence n’a jamais réussi à éteindre la violence, jamais.. »

hiroto's review against another edition

Go to review page

2.0

Tragically underwhelmed.

cachou's review against another edition

Go to review page

dark reflective sad

3.5

spacestationtrustfund's review against another edition

Go to review page

3.0

우리들의 행복한 시간 par Gong Jiyeong (공지영). Traduction française d'Isabelle Boudon et Choe Gyeongran (최경란).

공지영 작가님 너무 좋아요, 그녀는 매우 재능이 있습니다, 그녀는 매우 똑똑합니다. 2005년에 출간된 공지영의 장편소설 『우리들의 행복한 시간』 개정신판. 작가는 이 소설을 쓰는 내내 이런 생각을 했다고 한다. 『'생명'이란 살아 있으라는 명령』이며, 『때론 살아서 이 생을 견디는 것이 죽음보다 괴로울 수도 있겠지만, 어떠한 목숨이라도 분명 유지할 가치는 충분하다』.

forever_rain's review against another edition

Go to review page

challenging dark emotional inspiring reflective sad tense medium-paced
  • Plot- or character-driven? A mix
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? It's complicated
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? Yes

5.0