Reviews

River of Stars by Guy Gavriel Kay

tamrui's review against another edition

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tense slow-paced
  • Plot- or character-driven? Plot
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? It's complicated
  • Diverse cast of characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? No

3.5

andreacpowers's review against another edition

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4.0

I liked top reviews that I agreed with. Kay is my new obsession and I'm going to read all his work. The way he treated women in this book bugged me - historically true it may be I don't know - so I am giving this a 4 out of 5.

I think writing about concubines and women treated as spoils of war is not going to be so much of a "thing" as this century goes by.

oursinculte's review against another edition

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5.0

Le fleuve céleste est la seconde partie du diptyque de Guy Gavriel Kay sur l’empire du Kitai, inspiré par l’histoire de Chine. On serait tenté de dire que c’est la suite des Chevaux célestes, mais à part quelques références et le fait que ça se passe dans le même pays, il peut se lire de manière tout à fait indépendante.

Ce second roman se passe quelques siècles après les aventures de Shen Tai et de ses canassons. L’empire Kitan est devenu gras du bide, les poètes et les philosophes sont vénérés tandis que la force et les activités martiales sont jugées indignes. A la cour de l’empereur, on se lit des poèmes, on fait des jardins et on compare la taille de son coup de pinceau. Pourtant, le jeune Ren Daiyan rêve de combats et de gloire, il rêve surtout de voir restituer à son pays les 14 circonscriptions qui ont été cédées au nouvel empire des barbares des steppes, au nord (les mongols, quoi). C’est par une journée riche en surprises que le jeune homme fera un choix irrémédiable, s’écartant du chemin d’érudit tout tracé pour lui. En parallèle, nous suivrons la jeune Lin Shan, une femme cultivée qui se retrouve à la cour de l’empereur, précisément là où une femme avec un cerveau est quelque peu inconvenant.

A travers le destin de ces deux personnages (et de quelques autres), nous suivrons l’évolution dramatique de tout ce pays qui voue un culte au raffinement, laissant son armée en roue libre, constituée de paysans et dirigée par des clowns. Quand les guerriers du nord commencent à s’agiter sur leurs petits poneys, l’empire prout-prout ne sait plus vers quel poète se tourner. Pourtant il existe encore des hommes courageux autour du trône impérial, mais la diplomatie y est tellement subtile que chaque mot doit être pesé avec soin avant d’atteindre les illustres oreilles de l’empereur Wenzong. Les rivalités dans les ministères, les coups bas et les trahisons peuvent tout faire basculer à tout moment.

Plus encore que dans Les chevaux célestes, Guy Gavriel Kay installe à la cour de l’empereur une ambiance de finesse vraiment bluffante. Le courage des personnages est dans leurs prises de parole, leur vocabulaire, leur posture. Une tasse de thé à la main, tranquillou, ils prennent des décisions qui peuvent amener à leur exécution. Le système de valeur très différent du notre peut déstabiliser mais l’écrivain gère à merveille l’immersion de son lecteur, on comprend les enjeux, les implications de chaque manœuvre politique. Tel conseiller fera preuve de respect en faisant trois révérences tandis qu’un autre sera insolent en s’approchant un peu trop du trône ou en utilisant un mot plutôt qu’un autre plus subtil. Les jeux de pouvoirs sont complexes mais toujours limpides, grâce à une narration qui prend son temps, qui détaille, qui approfondit les notions et les personnages.

Ceux qui cherchent de l’action non-stop s’endormiront un peu sur ce pavé de 700 pages, c’est certain. Le rythme est lent, c’est très atmosphérique, l’auteur nous plonge dans cette Chine fictive en prenant son temps. Mais grâce à ça, chaque personnage est d’une solidité remarquable, ils sont tous complexes et attachants ! Chacun à leur manière, ils défieront les règles de leur époque, se révolteront contre l’autorité ou la fatalité. Dans cette société où il faut pas faire un pet de travers, ça les place directement comme des êtres exceptionnels, et aussi un peu dans la mouise assez régulièrement.

En utilisant l’importance de l’écriture, de la poésie et de l’érudition, Kay explore la place de l’art et du raffinement dans la société. Mais il parle aussi beaucoup d’histoire, de ce qui fait les légendes, ce qui restera dans les mémoires et ce qui sera oublié. Sa narration prend souvent le point de vue de l’historien qui prend du recul et se demande comment sera perçu tel ou tel évènement. Ça amène bien sûr le lecteur à se poser des questions là-dessus et amplifie cette impression de grande saga historique. Le temps suit son cours et les peuples subissent les décisions des puissants, mais personne (ou presque) ne sait où tout ça mènera le pays sur le moment. Trop de paramètres entrent en jeu.

Le fleuve céleste est encore une fois un chef-d’œuvre bien massif. Le lecteur qui se laisse porter par la douce plume de Guy Gavriel Kay partira pour un voyage immersif et prenant, suivant les méandres de l’histoire et des excellents personnages de cette fresque. Évidemment, après ça il va me falloir chercher les livres du monsieur que j’ai loupés, et pourquoi ne pas attendre la réédition des Lions d’Al-Rassan à paraitre le mois prochain, tant qu’à faire ?

http://ours-inculte.fr/fleuve-celeste/

harmah's review against another edition

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adventurous emotional mysterious sad medium-paced
  • Plot- or character-driven? A mix
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? It's complicated
  • Flaws of characters a main focus? It's complicated

4.75

zacwest's review against another edition

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5.0

 
I loved the hints throughout of the impact of the actions as perceived a few hundred years later; really a fun way to contextualize the actions in the novel. Great amount of foreshadowing, and a very satisfying array of opinions of characters. Another killer Kay novel.

jonathanpreardon's review against another edition

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adventurous inspiring reflective slow-paced

4.5

shokoshik's review against another edition

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5.0

Really really enjoyed it, totally understand why it was recommended to Game of Thrones (as in the first book which was more political than fantasy if memory serves right) and Ken Follett lovers. I was really bummed to finish, but good news is - I discovered it's a sequel, so there we go!

timinbc's review against another edition

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5.0

My, GGK seems to attract a lot of people who use his books as a chance to show how smart they are, and moan about how it isn't the book they wanted it to be.

I'm not one of them. I'd give this six stars if I could.

Take one hero, perhaps a little overdone, a little MarySue-ish, but see early on that he's a misfit who's going to try to be a world-changer. Add a female lead, also a misfit, and see that she is going to be bumping up against constraints all her life.

Draw a picture of the a culture's complex web of power, political manoeuvring, intrigue, sudden reversals of fortune, etc. Add a few intelligent people who are quite good at playing the political game.

Now put some barbarians at the gates, stir the hero and heroine into that culture, watch how they interact with it, and try to guess how it will end.

Sprinkle in just a touch of the supernatural, as you would have to in that era. No flying over building roofs, just a bit of intervention.

With the plot resolution, we see that all those clever moves everyone has been making are coming together to create an unavoidable and possibly unresolvable conflict. The ending is the perfect cap on that.

Some don't like Kay's occasional asides to the reader. But then some didn't like the idea of a narrator in "The Princess Bride" either. I liked it. It was like enjoying another Kay novel in the company of a trusted old storyteller who's enjoying watching me read it and occasionally comments on my reactions.

Best of all, I think, is that there were few cardboard stock characters. Everyone did things that made sense for the character as presented to us. No mustache-twirling bad guys who are bad because they LIKE being bad; just people who are doing what they think they ought to do in each situation.

People die - a lot of people die, some unexpectedly, many suddenly and brutally. That's the way it was in the China that Kay is almost describing.

In the end, the book turns about to be about duty, and devotion, and love, and how the choices we face aren't always the ones we hoped to face.

One complaint: Ren is implausibly good with his bow, or even an unfamiliar one. Well up into the level of Robin Hood splitting his opponent's arrow. Well, Kay did say that sometimes legends end up a little beyond reality ...

daumari's review against another edition

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5.0

I'm not familiar with Chinese history, let alone the dynamics of each dynasty, so I'm not aware of how close to the actual Song dynasty RoS goes. However, Kay's masterful prose and use of a long historical perspective (events in the novel are periodically referenced as being elaborated by historians or argued over cups of wine by students) make for a compelling narrative.

dromwald's review against another edition

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5.0

The more I read Kay's books the closer he gets to being one of my all-time favourite authors - certainly in the Fantasy genre. He brings his characters vividly to life for me and I find his story-telling and world-building compelling. The threads in this book go together to form a colourful tapestry full of excitement, intrigue, difficult decisions, honor and, at times, great sadness.

Altogether another great read.