Reviews

Een stil geloof in engelen by R.J. Ellory, Kris Eikelenboom

oursinculte's review against another edition

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4.0

J’ai un problème avec roman policier, c’était mon genre de prédilection et je crois que j’en ai trop lu, je fais une overdose… Depuis plusieurs années je m’en suis éloigné en lisant de la fantasy et de l’imaginaire, mais j’ai tenté quelques retours et à chaque fois ça m’a gonflé, même avec des pointures du genre. Que ce soit du Maxime Chattam, Franck Thilliez ou Sam Millar, à chaque fois j’étais exaspéré par le côté codifié et cliché des enquêtes policières, tout sent le déjà-vu et le prévisible, on empile les poncifs, le flic obsessionnel, le légiste, le capitaine, le tueur sanguinaire, la scène de crime qui joue dans la surenchère de gore… Comment un genre si populaire peut-il tourner en rond comme ça ?

C’est donc à reculons que j’ai ouvert « Seul le silence » de R. J. Ellory, présenté comme un des incontournables contemporains du roman policier. Pourtant, dès le début j’étais tout dérouté, notre héros n’est pas un super-profiler ténébreux mais un enfant de douze ans, Joseph Vaughan, qui vit dans un village de Géorgie dans les années 40. On va suivre la vie de Joseph pendant plusieurs années, période où sa petite bourgade sera le théâtre de meurtres atroces, les assassinats de petites filles du coin que joseph côtoyait à l’école. Nous allons suivre l’évolution de l’affaire et toutes ses répercussions sur la vie de la petite ville d’Augusta Falls à travers les yeux de Joseph, on ressentira son impuissance d’enfant et de spectateur du drame, mais aussi la folie des adultes qui ont peur, qui regardent de travers leur voisin, une situation où la moindre rumeur a plus de conséquence que toutes les preuves matérielles.

On est donc loin des clichés de romans policier, et on peut même se demander si ça en est vraiment un puisqu’il n’y a pas d’enquête à proprement parler, du moins on y assiste pratiquement pas. On ne traque pas le tueur mais on assiste à l’impact qu’il aura sur la population, sur Joseph et sa famille. L’identité du meurtrier est presque accessoire pendant la quasi-totalité du livre, Seul le silence est une chronique sociale d’une petite ville marécageuse qui se déchire de l’intérieur dans l’Amérique des années 40. Et c’est peut-être ça qui m’a permis de ne pas balancer ce thriller-là par la fenêtre au troisième corps de petite fille découvert (de toutes façons ça n’aurait servi à rien, je suis au rez-de-chaussée et j’aurai du aller ramasser le livre sur la terrasse).

Le contexte de la seconde guerre mondiale, même si elle est lointaine, a une certaine importance dans le comportement des personnages secondaires qui, de leur campagne profonde, voient les étrangers d’un œil méfiant, se demandant si un psychopathe nazi se cache derrière le sourire de leur cher voisin. Découvrir à la fois les horreurs qui arrivent dans leur ville et celles qui se passent de l’autre côté de la planète fait prendre conscience à tout le monde que les fous existent, que les hommes sont capables de monstruosités, et tout le monde a la trouille. Donc peur, haine, stupidité, drame, tout ça…

Notre héros, dans tout ça, va encaisser pas mal d’horreurs. Autant vous prévenir, ne lisez pas ce bouquin si vous êtes un peu déprimé, vous finirez par chercher la poutre la plus solide pour vous pendre avant même d’avoir atteint la moitié. Parce que le bonhomme a vraiment pas de bol, il enchaine drame sur drame et c’est une réelle descente aux enfers à laquelle on assiste, on pourra regretter un tel acharnement de l’auteur à torturer son personnage, on se demande s’il y prend pas un certain plaisir. Dès que quelque chose de positif arrive à Joseph, on sent que ça sera pour le lui enlever de la manière la plus tragique qui soit. Pourtant l’écriture (et la traduction, du coup) est excellente, il y a du style et la plongée dans cette communauté rurale du siècle dernier est passionnante.

On s’attache malgré tout au héros et l’auteur explore le sentiment d’impuissance de l’enfance, l’incompréhension et la colère devant la violence, le deuil, les relations de voisinage et d’entraide, la méfiance aussi… Et le tueur en série n’est que le déclencheur de tout ça, l’élément extérieur qui va mettre la pression sur la communauté d’Augusta Falls pour la faire exploser, comme un Stephen King se servirait d’un clown ou d’une épidémie, Ellory utilise un bon vieux tueur psychopathe des familles et regarde ses petits personnages courir dans tous les sens et se démener. La comparaison avec King n’est pas innocente, on retrouve la même manière de dépeindre un groupe de gens normaux, cruels, peureux, violents, ou attachants, et de décrire la dynamique communautaire devant des évènements extraordinaires.

R.J. Ellory n’a pas écrit un policier dans le sens strict du terme, Le meurtrier n’est qu’un outil, un prétexte. Seul le silence est un drame teinté de thriller, le destin cruel d’un jeune homme dont la vie part en sucette dans une petite bourgade marécageuse des USA des années 40. C’est un livre très sombre, pas forcément dans le sens où on l’entends dans les policiers en temps normal, mais il se lit très bien, tout s’enchaine sans temps mort et on en ressort tout en vrac… J’vais devoir me trouver une lecture un peu plus fun pour faire passer ça, mais la lecture vaut le coup.

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user488's review against another edition

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adventurous dark mysterious sad medium-paced
  • Plot- or character-driven? Plot
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? No

4.5

kinosthesia's review against another edition

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4.0

I fouhd this little gem of a book in the discount bin at a charity store and picked it up sooner than planned so I could pass it to my aunt whonloves a good crime story. It was far more descriptive and poetic than I thought it would be, the author managing to evoke that precious pre war time and simplicity, the intrusion of external events of the world and the consequneces of the decisions we make. Whilst I have no idea of how Georgia, USA was in the pre war years, it wasn't so relevant as the feel of the town the author created. It felt believeable, which is important in a story like this one.

elysionx's review against another edition

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adventurous dark mysterious tense slow-paced
  • Plot- or character-driven? A mix
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? Yes

4.25

sony08's review against another edition

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5.0

I loved this book and will look out for the other books by Ellory.

Great story taking the reader through the WWII from another angle - from a view of a teenage boy whose world is turned up side down - first by the death of his father and then murders of little girls he knew....

His life becomes a hunt for the child-killer taking us from rural Georgia to New York and it seems that Joseph Waughan cannot escape his past by simply leaving it thousands of miles away.

It soon catches up with him in New York and he must go back to his roots and find the man who is still out there killing the girls...

Very well written book that keeps you going - even when you know who the killer is you still keep going till it's right there in front of you!!!

Brilliant book and highly recommended.

10/10

wunkymatts's review against another edition

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3.0

There's a lot of ambition in this book. The narrator character wants to write the Great American Novel and I think Ellory does as well. Unfortunately this is not that novel.

Ellory is a master wordsmith. He evokes people and especially places very well. The small town Georgia he evokes is gorgeous Southern Gothic but sometimes his descriptions are a bit clunky, verging in cringy. And he describes women the way male writers often are mocked for describing women.

But the biggest fault of this novel is the storytelling. It's slow and sludgy, moving along at a glacial pace, could really have benefitted from being tighter. Then, after dragging things out for nearly 400 pages, the ending feels rushed. There is also far too much plot crammed in. There's very little resolution to anything. The reader is continually bludgeoned by the next part of the story.

ridgewaygirl's review against another edition

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3.0

This book tells the story of Joseph Vaughn, who lost his father in when he was twelve, living on a farm near a small town in Georgia at the very beginning of the Second World War. Later that year, the first girl is murdered. A Quiet Belief in Angels spans over three decades, some in more detail than others, telling the story of Joseph's difficult life and the way the murders haunt him. R.J. Ellory writes in an elaborate style that suits the time period and the narrator's own complex and confused view of events. This is an event-packed novel, including a monstrous serial killer, a coming of age story, a vivid description of a place and time, madness, false imprisonment, fame, love and retribution, it nonetheless loses its forward momentum a few times along the way.

lernstreads's review against another edition

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3.0

This book definitely was a tear-jerker but worth it in the end. Pretty good overall.

vikingwolf's review against another edition

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Joseph is growing up in a small rural town as war breaks out,where young girls are being abducted,raped and murdered.Suspicion is falling on 'outsiders' like the German man on the next farm who has been so kind to Joseph's widowed mother.Joseph struggles with a crush on his teacher who encourages his writing,and feelings for his friend's sister who he is determined to protect from the child killer.
The book was well enough written but again,too slow to keep me interested.The sub plots of the child killings and war prejudice should have been given more of the story than the boy's writing escapades which put me to sleep.I did feel that is was obvious from the start who the killer was so the big reveal was hardly a surprise,and the chapters written from the adult point of view were rambling and kinda crap really! So much could have been done with this book but it just fell flat for me.

cheraford's review against another edition

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4.0

One of the better books I have read in awhile; slow but beautifully written