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cametsesblablas's reviews
377 reviews
Before Jamaica Lane by Samantha Young
2.0
Si cette lecture aurait certainement été une déception si je l'avais faite à l'époque de ma découverte de la saga, à l'heure d'aujourd'hui je peux même dire que c'est un gros flop. L'auteure choisit l'une des intrigues les plus classiques et redondantes en romance new adult mais n'y apporte rien de plus. J'aurais au moins aimé retrouver le charme du premier tome.
Trust in Me by Jennifer L. Armentrout
5.0
En aurais-je un jour marre de Cam & Avery ? Certainement pas et se ne sont pas mes diverses relectures de Jeu de Patience qui vous feront dire le contraire. L'histoire de ces deux héros garde toujours une grande place dans mon coeur et redécouvrir les pensées dans cette relecture est toujours un régal. Je ne m'en lasserai décidément jamais même si le tout reste classique.
Crossing the Line by Simone Elkeles
3.0
Une nouvelle fois avec Crossing the Line, Simone Elkeles n’innove pas en optant pour une histoire d’amour entre deux jeunes gens que tout oppose, sous un fond de culture hispanique. Si cette histoire réussissait à se démarquer, j'ai eu cette l’impression que l’auteur en faisait trop en mettant en avant trop d'éléments, quitte à négliger le développement de son duo principal.
Fallen Academy: Year One by Leia Stone
3.0
J'ai plutôt apprécié cette lecture même si le tout sonne assez classique et n'est donc pas sans rappeler d'autres histoires avec le même schéma sans doute plus accrocheuses. J'aurais tellement aimé que le tout soit plus creusé et approfondi puisque les livres du genre sur les anges se font rares. Dommage que les événements et personnages ne soient pas assez approfondis - merci les ellipses.
The Kiss of Deception by Mary E. Pearson
Encore un livre que j’attendais avec énormément d’impatience mais qui avait beaucoup de chance de ne pas me plaire totalement, le fait étant que la précédente saga de l’auteure publiée en France n’a pas fait l’unanimité chez moi. Celle-ci se révélait de plus assez récente contrairement à The Remnant Chronicles qui s’inscrit à peu de choses près dans la même période que Divergente, Le Labyrinthe ou encore Hunger Games.
La mention abandon ne vous trompera pas : j’ai trouvé cette première moitié d’un ennui cruel et l’effet n’a été que dédoublé lorsque j’ai finis par me mettre à la recherche d’un résumé détaillé afin de m’épargner une suite pouvant faire toujours plus traîner ma lecture. Le postulat de base n’était déjà pas très glorieux avec une princesse fuyant un mariage forcé dans un village un peu paumé, où des personnes bien précises semblent êtres des élus qui, eux, parviennent à la retrouver et reconnaître.. contrairement à des dizaines et des dizaines d’autres personnes – tout ça pour dire que la crédibilité est minime à certains moments. Mais j’avais à peu près conscience de tout ça. Car ce qui m’a appâté est bien le système de narration un poil particulier. L’alternance des points de vue m’a effectivement beaucoup charmée, avec Lia qui reste au centre mais également les deux personnages masculins que l’on découvre sous divers angles et identité. Je ne dirais pas que cela amène de nombreux indices sur qui est qui – en même temps pas vraiment besoin de ça – mais cela apporte un peu de singularité au tout.
Je vais éviter de parler du worldbuilding qui m’a semblé pour le moment inexistant mais se révèle peut-être plus par la suite. Je pense être plus légitime concernant le scénario ou les personnages que je pense avoir pas mal cernés. Les éléments semblent s’enchaîner sans émotions, comme des étapes qui se succèdent telles que prévues et uniquement comme prévues. On a l’impression d’un fil qui est couru d’avance alors que ce qui fait généralement le charme d’une lecture, c’est justement l’impression que ce n’est pas le cas. Tout semble trop mécanique alors que l’on nous vend de l’imprévisible. J’ai d’ailleurs trouvé certains commentaires hilarants sur Goodreads qui résumaient le bouquin en quelques phrases ou dialogues mettant en évidence ses nombreuses facilités.
Pas de surprise donc de ce côté-là et les personnages ne rattrapent en rien la chose à mes yeux. Lia se croit au pays des bisounours – littéralement – et l’auteure semble l’enfoncer dans son délire en éloignant tous les dangers liés à sa condition. Tout le monde était sensé vouloir la tuer non ? C’est pas comme si elle se terrait dans un château fort. Les deux personnages masculins ne sont pas mieux dans la mesure où le prince accepte le mariage car son père lui accorde de prendre une maîtresse alors que l’assassin accepte de tuer Lia juste parce que… ah bah j’en étais pas arrivée là mais vu le résumé spoilant lu c’était pas non plus très glorieux. J’ai été encore plus frustrée de constater avoir deviné dès leur première apparition qui était qui.. Dommage que le style général n’ait pas su rattraper l’énorme déception des personnages. J’aurais sans doute bien plus aimé il y a un temps mais là ça me semble trop superficiel pour le moment. Je vais encore enfoncer la chose – désolé gentil petit livre – mais la romance est trop instantanée et sans saveur alors qu’elle aurait pu grandement améliorer ma perception de ce livre – ce qui explique d’ailleurs en grande partie pourquoi je n’ai pas aimé. Ça ne donne AUCUNE crédibilité au récit, surtout lorsque l’on constate les pensées d’un assassin qui a tout de l’amoureux transi partagé entre pleins de trucs mais qui ne semble en aucun cas être un assassin.
Je n’avais donc pas particulièrement accroché à la saga de l’auteure précédemment éditée en France mais je concevais alors que c’était purement personnel même si certains points m’avaient grandement déplus. Ici, je n’arrive pas vraiment à percevoir l’intérêt de poursuivre et m’engluer dans une saga déjà courue d’avance dès les premiers chapitres. Dommage puisque les premières pages sont fortement accrocheuses en comparaison au reste et mine de rien, le livre n’est pas vraiment court.
La mention abandon ne vous trompera pas : j’ai trouvé cette première moitié d’un ennui cruel et l’effet n’a été que dédoublé lorsque j’ai finis par me mettre à la recherche d’un résumé détaillé afin de m’épargner une suite pouvant faire toujours plus traîner ma lecture. Le postulat de base n’était déjà pas très glorieux avec une princesse fuyant un mariage forcé dans un village un peu paumé, où des personnes bien précises semblent êtres des élus qui, eux, parviennent à la retrouver et reconnaître.. contrairement à des dizaines et des dizaines d’autres personnes – tout ça pour dire que la crédibilité est minime à certains moments. Mais j’avais à peu près conscience de tout ça. Car ce qui m’a appâté est bien le système de narration un poil particulier. L’alternance des points de vue m’a effectivement beaucoup charmée, avec Lia qui reste au centre mais également les deux personnages masculins que l’on découvre sous divers angles et identité. Je ne dirais pas que cela amène de nombreux indices sur qui est qui – en même temps pas vraiment besoin de ça – mais cela apporte un peu de singularité au tout.
Je vais éviter de parler du worldbuilding qui m’a semblé pour le moment inexistant mais se révèle peut-être plus par la suite. Je pense être plus légitime concernant le scénario ou les personnages que je pense avoir pas mal cernés. Les éléments semblent s’enchaîner sans émotions, comme des étapes qui se succèdent telles que prévues et uniquement comme prévues. On a l’impression d’un fil qui est couru d’avance alors que ce qui fait généralement le charme d’une lecture, c’est justement l’impression que ce n’est pas le cas. Tout semble trop mécanique alors que l’on nous vend de l’imprévisible. J’ai d’ailleurs trouvé certains commentaires hilarants sur Goodreads qui résumaient le bouquin en quelques phrases ou dialogues mettant en évidence ses nombreuses facilités.
Pas de surprise donc de ce côté-là et les personnages ne rattrapent en rien la chose à mes yeux. Lia se croit au pays des bisounours – littéralement – et l’auteure semble l’enfoncer dans son délire en éloignant tous les dangers liés à sa condition. Tout le monde était sensé vouloir la tuer non ? C’est pas comme si elle se terrait dans un château fort. Les deux personnages masculins ne sont pas mieux dans la mesure où le prince accepte le mariage car son père lui accorde de prendre une maîtresse alors que l’assassin accepte de tuer Lia juste parce que… ah bah j’en étais pas arrivée là mais vu le résumé spoilant lu c’était pas non plus très glorieux. J’ai été encore plus frustrée de constater avoir deviné dès leur première apparition qui était qui.. Dommage que le style général n’ait pas su rattraper l’énorme déception des personnages. J’aurais sans doute bien plus aimé il y a un temps mais là ça me semble trop superficiel pour le moment. Je vais encore enfoncer la chose – désolé gentil petit livre – mais la romance est trop instantanée et sans saveur alors qu’elle aurait pu grandement améliorer ma perception de ce livre – ce qui explique d’ailleurs en grande partie pourquoi je n’ai pas aimé. Ça ne donne AUCUNE crédibilité au récit, surtout lorsque l’on constate les pensées d’un assassin qui a tout de l’amoureux transi partagé entre pleins de trucs mais qui ne semble en aucun cas être un assassin.
Je n’avais donc pas particulièrement accroché à la saga de l’auteure précédemment éditée en France mais je concevais alors que c’était purement personnel même si certains points m’avaient grandement déplus. Ici, je n’arrive pas vraiment à percevoir l’intérêt de poursuivre et m’engluer dans une saga déjà courue d’avance dès les premiers chapitres. Dommage puisque les premières pages sont fortement accrocheuses en comparaison au reste et mine de rien, le livre n’est pas vraiment court.
The Cruel Prince by Holly Black
3.0
Je me souviens clairement de mon avis lors de ma toute première lecture quelques jours après sa parution. Je l’attendais alors comme le messie – d’accord j’exagère un peu mais c’est le poids de la déception qui fait ça – et je suis vite redescendue sur Terre car Le Prince Cruel était assez loin de l’idée que j’avais pu m’en faire durant cette très longue attente. Je dirais que mon avis est resté le même, redécouverte ou non, preuve que ce premier tome me paraît réellement avoir un goût de trop peu malgré tout le potentiel.
Jude, 17 ans et une soeur jumelle, vit à Terrafae depuis près de dix ans mais a grandi dans le monde des humains, monde auquel elle appartient mais duquel elle a été enlevée par l’assassin de ses parents qui se trouve être le père biologique de sa soeur ainée – et oui ça fait beaucoup. Résultat, elle fait partie du peu d’humains vivant en Terre fae mais, à l’inverse de beaucoup, elle n’est pas là pour divertir ou se faire laver le cerveau afin d’être le parfait petit larbin. Jude et ses soeurs sont sous la protection de Madoc, leur ravisseur-père, qui s’avère en l’occurence est le général du roi. Bien que protégée, la jeune humaine souffre du sentiment de « trop peu » alors que son rêve est de s’élever au rang de chevalier – et de clouer le bec du prince Cardan.
Terre fae, royauté, héroïne ambitieuse. Que de bons éléments pour me ravir. Je le souviens de la difficulté à visualiser l’univers lors de ma première lecture. Pourtant, je trouve que cela reste en réalité le gros point fort du livre. Certes les nombreuses descriptions ont fini par m’ennuyer mais amènent un côté poétique et enchanteur au roman qui est soigneusement écrit et détaillé. Ça reste pourtant encore trop simple à mon goût pour parvenir à se démarquer. Le Prince Cruel souffre effectivement selon moi d’un côté un peu trop introducteur. Il y a très peu d’action et le fait qu’une bonne partie des personnages ne m’ait pas intéressée n’a pas aidé. Il y a à mes yeux trop peu de dialogues quand on compare aux nombreuses descriptions, ce qui a eu par moment le don de perdre mon intérêt. Je n’aurais clairement pas été contre plus d’interactions entre les personnages.
Le titre de ce premier tome met d’ailleurs en avant le personnage de Cardan qui est finalement moins présent que poignée de personnages. En même temps, j’ai aimé cette non-mise en avant qui nous évite tout ce qui ressort de l’habituel avec par exemple l’apitoiement sur une enfance difficile ou encore des justifications sur certains comportement. Mais cela n’empêche malheureusement pas à l’auteure de lui trouver des excuses quant à son comportement très déplacé. Et si je suis curieuse par rapport à la direction vers laquelle nous mener l’auteur au sujet de Cardan et Jude, j’ai eu l’impression que le développement « amoureux » de leur relation très particulière tombait comme un cheveux sous la soupe – ça a l’avantage de changer de ce que l’on retrouve souvent. Il manquait clairement d’interactions entre eux malgré l’alchimie de la fin. La relation est peut-être trop mal amenée pour nous faire autant accrocher qu’espéré et pas encore assez construite. Néanmoins, l’idée de mettre en avant Jude, qui est ici la seule héroïne, reste bonne. Je regrette tout de même le manque de développement d’autres personnages, même les plus agaçant comme Taryn, la seule jumelle de Jude bien plus passive et qui transpire de jalousie. En comparaison avec elle, Jude à le mérite de vouloir s’affranchir de son simple statut d’humaine, non pas en tentant de devenir une fae, ou du moins ce qui s’en rapproche le plus, mais en étant aussi humaine que possible afin de justement les surpasser et non d’être comme eux. C’est une héroïne déterminée mais pas encore assez recherchée.
Bien-entendu, ce premier tome est loin d’être mauvais et je pense qu’il est important de le souligner mais il reste à mon sens moins riche que d’autres du même genre contrairement à ce que sa réputation laissait paraître. J’ai d’ailleurs passé un bon moment mais j’ai surtout beaucoup d’espoir pour la suite. Avec autant de préparation pour arriver à un tel final, je me dis et j’espère que l’auteure voit désormais les choses en grand.
Jude, 17 ans et une soeur jumelle, vit à Terrafae depuis près de dix ans mais a grandi dans le monde des humains, monde auquel elle appartient mais duquel elle a été enlevée par l’assassin de ses parents qui se trouve être le père biologique de sa soeur ainée – et oui ça fait beaucoup. Résultat, elle fait partie du peu d’humains vivant en Terre fae mais, à l’inverse de beaucoup, elle n’est pas là pour divertir ou se faire laver le cerveau afin d’être le parfait petit larbin. Jude et ses soeurs sont sous la protection de Madoc, leur ravisseur-père, qui s’avère en l’occurence est le général du roi. Bien que protégée, la jeune humaine souffre du sentiment de « trop peu » alors que son rêve est de s’élever au rang de chevalier – et de clouer le bec du prince Cardan.
Terre fae, royauté, héroïne ambitieuse. Que de bons éléments pour me ravir. Je le souviens de la difficulté à visualiser l’univers lors de ma première lecture. Pourtant, je trouve que cela reste en réalité le gros point fort du livre. Certes les nombreuses descriptions ont fini par m’ennuyer mais amènent un côté poétique et enchanteur au roman qui est soigneusement écrit et détaillé. Ça reste pourtant encore trop simple à mon goût pour parvenir à se démarquer. Le Prince Cruel souffre effectivement selon moi d’un côté un peu trop introducteur. Il y a très peu d’action et le fait qu’une bonne partie des personnages ne m’ait pas intéressée n’a pas aidé. Il y a à mes yeux trop peu de dialogues quand on compare aux nombreuses descriptions, ce qui a eu par moment le don de perdre mon intérêt. Je n’aurais clairement pas été contre plus d’interactions entre les personnages.
Le titre de ce premier tome met d’ailleurs en avant le personnage de Cardan qui est finalement moins présent que poignée de personnages. En même temps, j’ai aimé cette non-mise en avant qui nous évite tout ce qui ressort de l’habituel avec par exemple l’apitoiement sur une enfance difficile ou encore des justifications sur certains comportement. Mais cela n’empêche malheureusement pas à l’auteure de lui trouver des excuses quant à son comportement très déplacé. Et si je suis curieuse par rapport à la direction vers laquelle nous mener l’auteur au sujet de Cardan et Jude, j’ai eu l’impression que le développement « amoureux » de leur relation très particulière tombait comme un cheveux sous la soupe – ça a l’avantage de changer de ce que l’on retrouve souvent. Il manquait clairement d’interactions entre eux malgré l’alchimie de la fin. La relation est peut-être trop mal amenée pour nous faire autant accrocher qu’espéré et pas encore assez construite. Néanmoins, l’idée de mettre en avant Jude, qui est ici la seule héroïne, reste bonne. Je regrette tout de même le manque de développement d’autres personnages, même les plus agaçant comme Taryn, la seule jumelle de Jude bien plus passive et qui transpire de jalousie. En comparaison avec elle, Jude à le mérite de vouloir s’affranchir de son simple statut d’humaine, non pas en tentant de devenir une fae, ou du moins ce qui s’en rapproche le plus, mais en étant aussi humaine que possible afin de justement les surpasser et non d’être comme eux. C’est une héroïne déterminée mais pas encore assez recherchée.
Bien-entendu, ce premier tome est loin d’être mauvais et je pense qu’il est important de le souligner mais il reste à mon sens moins riche que d’autres du même genre contrairement à ce que sa réputation laissait paraître. J’ai d’ailleurs passé un bon moment mais j’ai surtout beaucoup d’espoir pour la suite. Avec autant de préparation pour arriver à un tel final, je me dis et j’espère que l’auteure voit désormais les choses en grand.
The Diabolic by S.J. Kincaid
4.0
Beaucoup de longueurs dans ce second tome qui certes nous offre un final tant intriguant qu'intéressant mais tarde à se renouveler. L'intrigue politique prend vraiment beaucoup de place et mène à un schéma assez répétitif. Certains éléments restent intéressants mais une bonne partie du second tome est à l'image de tout second tome, préparant le terrain pour la suite qui s'annonce explosive.