Reviews

Les Fleurs du Mal by Charles Baudelaire

luiseee_bln's review against another edition

Go to review page

emotional inspiring mysterious medium-paced

3.75

josephk's review against another edition

Go to review page

dark emotional inspiring mysterious reflective medium-paced
  • Plot- or character-driven? A mix
  • Strong character development? It's complicated
  • Loveable characters? It's complicated
  • Diverse cast of characters? It's complicated
  • Flaws of characters a main focus? It's complicated

4.0

trnolan's review against another edition

Go to review page

3.0

Poetry is hard. Translated poetry is tougher. Some gems hidden within but I struggled to get into a rhythm with the text. Might have better with a physical copy of the book to allow easier flipping and picking up at a moment here or there.

phillippareads00's review against another edition

Go to review page

challenging dark slow-paced
  • Plot- or character-driven? N/A
  • Strong character development? N/A
  • Loveable characters? No
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? No

2.0

breadandmushrooms's review against another edition

Go to review page

dark emotional reflective slow-paced
  • Plot- or character-driven? N/A
  • Strong character development? N/A
  • Loveable characters? N/A
  • Diverse cast of characters? N/A
  • Flaws of characters a main focus? N/A

4.5

leonard_gaya's review against another edition

Go to review page

5.0

Ironie suprême, ce livre, condamné pour immoralité lors de sa parution est désormais le recueil de poésie le plus canonique de toute la littérature française (en témoigne sa présence increvable dans les programmes scolaires). Mais cette ironie, cette apparente ambivalence, cet oxymore de l’histoire littéraire sont immanquablement déjà là dans l’œuvre même de Baudelaire. Elles sont là dès le titre, Les Fleurs du Mal, la beauté du Mal, la rose qui pousse sur les excréments, le sublime dégoût. Voilà le programme d’une œuvre tout à la fois idéaliste et sensualiste, à la fois idéal et spleen.

Pratiquement tout dans Les Fleurs du Mal est marqué par ce goût, tantôt comique, tantôt déchirant, de l’ambivalence et de l’oxymore. Voir Une charogne, où la beauté s’épanouit dans la pourriture : « Et le ciel regardait la carcasse superbe / Comme une fleur s’épanouir » ; et où, en sens inverse, la pourriture est en germe dans la beauté : « Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine / Qui vous mangera de baisers ». Voir aussi À une passante, où l’éternel est contenu dans un instant fugitif : « Un éclair… puis la nuit ! – Fugitive beauté / Ne te reverrai-je que dans l’éternité ? ». Voir encore L’albatros, figure clivée du poète, « Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! ». Et voir un peu partout les sensations enivrantes, tour à tour parfums capiteux de femmes et d’ailleurs (La Chevelure, Parfums exotiques, Harmonie du soir) et pestilences écœurantes de la matière en décomposition (Une charogne, Le flacon, etc.).

Même chose pour les séries de poèmes : fascination d’une part pour les prostituées (À une mendiante rousse), la décrépitude (Les petites vieilles, Les sept vieillards), la révolte, la débauche, le gouffre et le Mal (Les litanies de Satan) ; et, d’autre part, les trouées éblouissantes sur des paysages lointains et mystiques (La vie antérieure, Hymne à la beauté, L’invitation au voyage). La mort, cet ultime voyage, cette suprême alchimie qui clôt le recueil, est sans doute le point de fuite définitif où ces oscillations de la vie, ces ambiguïtés du langage, trouvent leur résolution, dans l’absolu :

Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !

Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du
nouveau !

(Le Voyage, VIII)

Ce sont sans doute aussi ces oscillations, qui font de Baudelaire un poète difficile à saisir et à situer. D’un côté, attaché aux formes établies du sonnet et de l’alexandrin, il est l’héritier de la poésie lyrique classique ([a:Dante|5031312|Dante Alighieri|https://images.gr-assets.com/authors/1651440425p2/5031312.jpg], [a:Ronsard|233833|Pierre de Ronsard|https://images.gr-assets.com/authors/1217344969p2/233833.jpg], [a:Milton|9876|John Milton|https://images.gr-assets.com/authors/1438861655p2/9876.jpg], [a:Racine|15686|Jean Racine|https://images.gr-assets.com/authors/1204910700p2/15686.jpg]) et de l’art romantique ([a:Gautier|103384|Théophile Gautier|https://images.gr-assets.com/authors/1620282139p2/103384.jpg] et [a:Hugo|13661|Victor Hugo|https://images.gr-assets.com/authors/1415946858p2/13661.jpg] en littérature, Goya et Delacroix en peinture, Wagner en musique). De l’autre, sa fascination pour les sujets bizarres, grotesques ou obscènes, son travail singulier de la langue, font de lui le frère des poètes gothiques ([a:Byron|44407|Lord Byron|https://images.gr-assets.com/authors/1568147647p2/44407.jpg], [a:Poe|4624490|Edgar Allan Poe|https://images.gr-assets.com/authors/1454522972p2/4624490.jpg]), mais aussi le cousin de Gustave Flaubert — Les Fleurs du Mal et [b:Madame Bovary|2175|Madame Bovary|Gustave Flaubert|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1606770119l/2175._SY75_.jpg|2766347] seront poursuivies en même temps par le tristement célèbre procureur Pinard au moment de leur publication. Baudelaire est encore le père des symbolistes ([a:Verlaine|29967|Paul Verlaine|https://images.gr-assets.com/authors/1206568303p2/29967.jpg], [a:Rimbaud|72605|Arthur Rimbaud|https://images.gr-assets.com/authors/1649947778p2/72605.jpg], [a:Mallarmé|5798517|Stéphane Mallarmé|https://images.gr-assets.com/authors/1650590236p2/5798517.jpg]) et, un peu plus tard, des modernistes et des surréalistes ([a:T.S. Eliot|18540|T.S. Eliot|https://images.gr-assets.com/authors/1612500008p2/18540.jpg], [a:Apollinaire|66522|Guillaume Apollinaire|https://images.gr-assets.com/authors/1652258505p2/66522.jpg], [a:Breton|54133|André Breton|https://images.gr-assets.com/authors/1651473348p2/54133.jpg]). Et en définitive, son influence sur le XXème siècle est indiscutable, notamment sur l’œuvre d’un [a:Yves Bonnefoy|114513|Yves Bonnefoy|https://images.gr-assets.com/authors/1670114988p2/114513.jpg] ou d’un [a:Michel Houellebecq|32878|Michel Houellebecq|https://images.gr-assets.com/authors/1587317406p2/32878.jpg].

redamahmoud's review against another edition

Go to review page

4.0

شدني إلي الكتاب اسم الديوان وزاد من تمسكي به أن الترجمة لإبراهيم ناجي

كتاب ممتع ومميز في تحليله وبعض الترجمات لبعض القصائد. يصحبك في رحلة إلى عالم مختلف لشاعر مختلف في كل شيء. ولكن منذ الوهلة الأولى تجد المترجم ينصح القارئ قائلًا: فلنقرأه كإنسان، ولنعطف عليه، ولنستمع إلى أنّاته وشكاياته، فهي أنات كل باكٍ، ودموع كل متألم" فقد وصف معاناته دون خجل من شيء، وصارح بكل ما يعتلج في النفوس، وصرخ في أذن البرية

سعدت بتلك التجربة جدًا وأضافت إليّ الكثير وتعرفت على شاعر وعالم مختلف عن غيره تمامًا

....
....

lea_jcbs's review against another edition

Go to review page

dark emotional mysterious sad tense fast-paced
  • Plot- or character-driven? N/A
  • Strong character development? No
  • Loveable characters? N/A
  • Diverse cast of characters? N/A
  • Flaws of characters a main focus? It's complicated

2.0

aliyatrvd's review against another edition

Go to review page

4.0

some made me scratch my head a bit but others were soooo good

lilrusski's review against another edition

Go to review page

4.0

4,5/5*
mets-moi une kloech, chouke, et je te reconterai une histoire de la belle époque, baudelaire sighed, as he scribbled down a verse on time flowing like red wine. consumed at a feverish pace of two separate sittings on consecutive days in a canadian coffee roasters’ with a playlist blaring radiohead and elliott smith, i found myself almost inspired by baudelaire’s paradigmatic allegories and bittersweet bostalgia for the ainlessness of early morning hours — where drunkards and go-getters meet, the fading lamplight meets the rising sun, the prostitutes go home to sleep, the poets churn through the night’s debauchery.

it’s time i revived some semblance of a bookclub, and i begin with an anthology of poems by france’s first emerging modernist. the concept of modernism itself is ill-defined in the 19th century, but it begins to find its place amidst the rubble of the crumbling golden age. one begins to wonder what once made an epoch shine like gold on tapestries woven in the leather confines of sparse hardbacks.

the poems are short and exist in various translations. i wonder, perhaps, what they lose in reaching to a broader demographic? is the act of translation a gratuitous, if overlooked, form of censorship? baudelaire’s anthology was banned for several years due to the salacious topics it broaches, but you’ll find that this is not erotic poetry. there is a yearning, yes — a longing — for the carnage of reality as it was once known and accepted, what happens in the shadows and emerges in the shadow of the wandering eye. now it rests on the shelves of the forgotten classics section, awaiting the break of a new day at the hands of a keen reader.

featuring a playlist my sweet friend made for me to get me through my arduous piles of reading. you would think the reading element of a literature degree would come naturally.